Revenir à la rubrique : Océan Indien

Madagascar : A. Rajoelina envoie des forces spéciales pour « traquer » les voleurs de bétail

Les dahalos, voleurs de Zébu sur la Grande Ile, considérés par les autorités malgaches comme des personnes agissant dans le grand banditisme, continuent leurs exactions contre les troupeaux de zébus. Les vols perpétrés par les dahalos dans le sud de Madagascar, au sein notamment du district de Betroka, causent un climat de peur sur place […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 11 septembre 2012 à 06H37

Les dahalos, voleurs de Zébu sur la Grande Ile, considérés par les autorités malgaches comme des personnes agissant dans le grand banditisme, continuent leurs exactions contre les troupeaux de zébus.

Les vols perpétrés par les dahalos dans le sud de Madagascar, au sein notamment du district de Betroka, causent un climat de peur sur place pour des villageois complètement exaspérés de la situation.

Les propriétaires de zébus défendent parfois leur seule richesse que représente le cheptel bovin, avec des hâches et de simples bâtons, contre les armes de guerre aux mains des dahalos.

Andry Rajoelina, président de la Transition, se rendra personnellement sur place

Le Président de la Transition, Andry Rajoelina, a décidé de réagir fermement à ces problèmes d’insécurité, en envoyant dans le sud de Madagascar, des forces spéciales d’intervention, avec notamment des hommes de la garde présidentielle, pour faire la guerre ouverte aux dalahos dans cette région de la Grande Ile.

La mission des forces spéciales est sans équivoque, comme le relate le site [lexpressmada.com]urlblank:http://lexpressmada.com : « entrer en guerre contre les dahalo et traquer ces derniers« , avec la volonté affichée de rechercher les meneurs, pour décapiter définitivement le mouvement à sa base.

Andry Rajoelina se rendra personnellement à Betroka aujourd’hui, pour mettre en place officiellement ces forces spéciales d’intervention qui devront lutter contre les dahalos sur le terrain.

Pour rappel, le vol de zébu est une ancienne tradition de la Grande Ile, un rite de passage obligé pour montrer sa virilité avant le mariage. Une pratique ancestrale aujourd’hui détournée de son sens originel et mise à profit par des bandes armées mafieuses, écoulant leur butin grâce à des complicités vers la capitale Antananarivo.

Habituellement, avant d’attaquer, les dahalos préviennent les villageois qui, terrorisés, s’enfuient.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.

L’aire marine protégée des Chagos ravive l’espoir d’un retour au pays pour les derniers déportés

À l’origine imaginée pour sanctuariser la zone et empêcher le retour de la population déportée il y a cinquante ans, le projet d’aire maritime protégée britannique dans l’archipel des Chagos inclut désormais un espace dédié à l’habitat, sur les îles de Peros Banhos et Salomon. De quoi nourrir l’espoir d’un retour au pays pour les quelque 500 Chagossiens encore vivants, qui rêvent d’y séjourner et d’y mourir en paix.