Officiellement, Emmanuel Macron attache la plus haute importance à la moralité dans les affaires publiques. On ne peut que s’en féliciter, même si l’on peut avoir quelques doutes de la part d’un ancien banquier d’affaires…
Concrètement, il annonce vouloir instaurer une loi de moralisation de la vie publique, notamment sur la lutte contre les conflits d’intérêt. Et il va exiger que tous ses candidats aux législatives aient un casier judiciaire vierge…
Emmanuel Macron est jeune en politique et il a l’excuse de ne pas bien connaitre le contexte politique de chaque département. Mais on ne me fera pas croire qu’il ne s’est pas renseigné sur le curriculum vitae de ses deux principaux soutiens à la Réunion, avant de les accepter comme ses représentants.
Quelle tête fera-‘il sur les photos quand, à l’arrivée à Gillot, on le verra entouré à sa gauche de Gilbert Annette, condamné en 1996 à 5 ans de privation de ses droits civiques et 30 mois de prison pour corruption, et à sa droite -si on peut dire- de Thierry Robert, déjà condamné à plusieurs reprises pour malfaçons sur ses chantiers en tant que promoteur et pour diffamation, même si certaines de ces procédures sont encore susceptibles d’aller en cassation.
Il ne sera pas un peu gêné, Emmanuel Macron ?