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MH370 : En mars 2014, une habitante de Sainte-Anne observait un objet flottant au large

Troublant. Voici le terme qui qualifie le témoignage de Murielle*, une métropolitaine qui habitait La Réunion jusqu’en 2014. La découverte d’un flaperon de Boeing en juillet à Saint-André suivi ce mardi 15 septembre de l’observation d’un pilote de ligne lui font sauter le pas. « Peut-être que mon témoignage fera relancer les recherches », s’avance-t-elle.   Réunionnaise […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 17 septembre 2015 à 04H00

Troublant. Voici le terme qui qualifie le témoignage de Murielle*, une métropolitaine qui habitait La Réunion jusqu’en 2014. La découverte d’un flaperon de Boeing en juillet à Saint-André suivi ce mardi 15 septembre de l’observation d’un pilote de ligne lui font sauter le pas. « Peut-être que mon témoignage fera relancer les recherches », s’avance-t-elle.
 
Réunionnaise d’adoption jusqu’à l’an dernier et vivant Saint-Benoît, la mère de famille roule ce jour de mars 2014 sur la voie littorale à hauteur de Sainte-Anne. Un objet flottant au large attire son attention. Elle fait demi-tour, s’immobilise sur un parking en face de l’océan. « Disons que cet objet était dans l’alignement du Bassin bleu », décrit-elle. Ce qu’elle voit au loin, elle le raconte en revenant le soir à son mari à leur domicile.
 
« J’ai vu une grande tâche blanche au large. C’est bizarre, ce n’est pas un bateau »
, se rappelle-t-elle avoir pensé sur l’instant.
 
Pour comprendre la chronologie de cette observation, il faut comprendre que celle-ci se fait le lendemain, voire deux jours après la disparition du MH370 (8 mars), vers 15h. A ce moment-là, la piste d’un crash dans l’océan Indien n’était même pas encore évoquée comme maintenant avec certitude, se souvient-elle. « On ne parlait que d’une disparition », ajoute-t-elle.
 
Un message sur un forum en guise de preuve

 
« Ce soir-là, mon mari m’avait dit : il y a un taux de probabilité très faible que ce soit cet avion », rapporte-t-elle. « Il est passé à autre chose », se souvient Murielle. Néanmoins toujours intriguée par ce qu’elle venait de voir quelques jours plus tôt, l’habitante de Sainte-Anne espère que son observation sera confirmée le lendemain à la radio ou dans la presse. Il n’en sera rien, à sa connaissance.
 
Ne trouvant aucun témoignage similaire à son observation, Murielle prend l’initiative d’envoyer un mail à un journal malaisien, sans réponse, et décide d’arpenter les forums qui évoquent ce qui n’était encore à l’époque que le crash supposé de la Malaysia Airlines. « J’ai laissé ce 20 mars 2014 mon témoignage sur un forum qui parlait du MH370 « , indique-t-elle (voir copie d’écran). Sans plus de réponse à sa mystérieuse observation. Et puis je suis revenue en métropole dans le département des Ardennes l’an dernier.

 

Quelques mois s’écoulent quand arrive la fameuse découverte de Johnny Bègue. Cette fois-ci plus déterminée à partager sa vision faite plus d’un an auparavant, Murielle se rapproche alors des autorités françaises susceptibles de lui prêter une attention particulière dans le courant de ce mois d’août 2015. Il n’en sera rien. Ni la police de la ville dans laquelle elle habite aujourd’hui, ni le très sérieux BEA qu’elle a eu au téléphone n’évoqueront avec elle la prise en compte sérieuse de son témoignage. « Je n’ai pas senti une grande écoute », déplore-t-elle aujourd’hui, au lendemain de l’observation mystère d’un pilote d’Air France en approche de Gillot.
 
C’est donc le second élément déclencheur qui lui fait encore plus croire aujourd’hui qu’elle n’a pas halluciné ce jour de mars 2014, sur le littoral de Sainte-Anne.
 
« Pour moi cet avion est au large de La Réunion »
 
« C’était un grand morceau blanc. Ça ne pouvait pas être un déchet avec cette dimension là », avise-t-elle. « J’étais sur la route et j’ai même fait demi-tour pour prendre le temps de regarder », dit-elle. Mais ce jour-là effectivement, nous étions loin de la vigilance qui est désormais de mise depuis le 29 juillet 2015 et la découverte de Saint-André.
 
« Je sais qu’il y a tellement de gens qui ont peut-être raconté n’importe quoi depuis deux mois », dit-elle, consciente des probables critiques sur la crédibilité de son témoignage. « J’aurais préféré ne rien voir », concède-t-elle, embarrassée à l’idée d’avoir peut-être détenu un indice probant. « Si je le raconte aujourd’hui, après mon témoignage à la police, au BEA, c’est dans le but qu’ils continuent de chercher », après le témoignage d’un pilote d’Air France qui la conforte dans cette idée : « pour moi cet avion est au large de La Réunion ». Un sentiment qui habite [d’autres témoins]urlblank:http://www.zinfos974.com/Temoignage-MH370_a90737.html .
 
*prénom d’emprunt

 

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