« Cette année, nous avons décidé avec nos partenaires, d’organiser ce dispositif différemment. Nous avons fait le choix d’un système biennal », explique Yoland Velleyen, premier adjoint au maire de Saint-Paul, lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi matin à Saint-Gilles, en présence du nouveau et de l’ancien directeur du Casino de l’Ouest, et de Yann Vallé de Nakiyava (pour le festival Opus Pocus). Le label ne sera donc recevable par un même porteur de projet qu’un an sur deux.
« Le but est de permettre plus de diversité dans l’offre culturelle sur Saint-Paul, qu’on ne se prive pas des opportunités. On donne ainsi à plus de porteurs de projet la possibilité d’entrer dans ce dispositif », affirme l’élu, le nombre de projets éligibles chaque année étant limité par le montant de l’enveloppe dédiée aux MAQ.
Le Tam-Tam, toujours pas
Yolland Velleyen assure en outre que ce passage à un cadre biennal permettra aux porteurs de projet d’avoir « plus de visibilité ». Il souligne : « Cette année, nous en avons deux qui n’étaient pas dans la MAQ l’an dernier ». Le festival Total Jazz, qui s’est tenu en avril dernier, et Opus Pocus, qui débutera le 27 juillet prochain.
« C’est la première fois pour Opus Pocus. Nous sommes ravis. C’est un peu d’air », se réjouit Yann Vallé, dont l’événement vient également d’obtenir le prestigieux label international EFFE (Europe For Festival, Festival For Europe). Si le budget alloué par le biais du label MAQ est de 90.000 euros, il indique que l’augmentation réelle, par rapport au budget de l’an passé, atteint la somme de 27.000 euros.
De son côté, le festival Tam-Tam, qui n’a pas bénéficié du label pour 2017, n’aura pas lieu cette année. Mais un focus autour de la marionnette sera organisé, avec des ateliers et des interventions auprès des scolaires, précise la municipalité.