À la une du JIR ce lundi, retour sur la suppression de délit de racolage pour les prostituées, qui ne seront plus désormais pénalisées, au contraire de leurs clients (« La loi qui effraie les prostituées »). « Loin de faire l’unanimité cette mesure ne sera pas facile à appliquer mais les travailleuses du sexe se disent inquiètes pour leur gagne-pain », écrit le média.
De son côté, Le Quotidien a choisi de consacrer sa une du lundi à la problématique de la mortalité routière, souvent due à l’alcool (« Le citoyen au coeur de la lutte »). « En 2016, le département à tous les Réunionnais de participer car les mesures prises auparavant ne parviennent à endiguer ce meurtrier phénomène », indique le journal.
FAITS-DIVERS
« Au tribunal pour des coups de marteau » (Le Quotidien) : Un trentenaire comparaît ce matin pour s’en être pris à deux dalons avec un marteau vendredi après-midi en face de l’école des Beaux-Arts au Port. Les trois comparses étaient particulièrement alcoolisés au moment des faits. La première victime a écopé d’une ITT de 10 jours et l’autre de trois.
Nouvel épisode de violences par arme à leur ce samedi au Port. Un homme de 29 ans a pris une décharge de plomb au niveau de l’oeil samedi soir dans le quartier du Coeur-Saignant. La victime a été évacuée par les secours au CHU Felix Guyon. Le tireur, lui, court toujours.
SOCIÉTÉ
« Les associations réclament des assises contre les violences faites aux femmes » (JIR) : la députée Huguette Bello, ainsi que plusieurs associations, ont annoncé la tenue prochaine d’Assises sur la thématique de la lutte contre les violences faites aux femmes. « Elles ont toutes hier pointé du doigt les failles du système, dénonçant le comportement trop souvent odieux des forces de l’ordre lorsqu’une victime veut déposer plainte ou encore le temps de réaction encore trop long de l’appareil judiciaire », a note le Journal de l’île.
ÉCONOMIE
Le marché du véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) bouge dans notre département. Preuve de cette structuration, la création d’un syndicat VTC et CAPA (placé sous l’égide de l’UNSA) et d’une plateforme téléphonique qui sera mise à disposition dans les prochaine semaines. Comme en métropole, « de quoi amplifier l’inquiétude des artisans taxi », écrit le média.