Le président de la FNTR et dirigeant d’entreprise, Jean-Bernard Caroupaye, est accusé par une jeune apprentie, Sylvie Dijoux, de l’avoir frappé et d’avoir rompu son contrat d’apprentissage de manière abusive. Si une plainte a été déposée contre le leader de la FNTR, en attendant un hypothétique procès en correctionnel, un premier jugement sera rendu ce matin aux prud’hommes de Saint-Denis.
A cette occasion, Sylvie Dijoux sera accompagnée et soutenue par une délégation de l’UFR (Union des femmes réunionnaises).
Depuis le début de cette affaire, les versions diffèrent entre Jean-Bernard Caroupaye et Sylvie Dijoux. Pour rappel, l’apprentie conteste le licenciement et accuse Jean-Bernard Caroupaye de lui avoir cassé le nez le 21 décembre dernier. Ce jour-là l’apprentie, accompagnée de sa mère, était venue réclamer son salaire au chef d’entreprise. Le fils du syndicaliste aurait également frappé la mère de la jeune femme.
De son côté Jean-Bernard Caroupaye conteste les faits, arguant qu’il n’était pas présent sur les lieux et accuse la jeune femme de faute grave car celle-ci s’en serait prise à son épouse.