Revenir à la rubrique : Social

Licenciement à l’usine du Gol : 17 postes sauvés et 11 préretraites

Une délégation des salariés de l’usine du Gol a été reçue à La Préfecture par le secrétaire du cabinet et la direction départementale du travail afin de trouver des solutions pour une partie du personnel menacée de licenciement économique. La rencontre a permis l’obtention inespérée de 11 FNE (Fond national d’emploi) et le maintien de 17 postes en CDI.

Ecrit par Karine Maillot – le mercredi 22 avril 2009 à 13H23

« Notre objectif, c’est qu’il y ait zéro licencié, mais il y a encore du travail » déclare Jean-Bernard Martial, délégué syndical de FO et porte-parole de l’intersyndicale. Après plus d’un mois et demi de mobilisation du personnel de l’usine du Gol pour riposter contre un plan de restructuration qui prévoit 98 suppressions d’emplois, la délégation a obtenu aujourd’hui, auprès du secrétaire de cabinet de la Préfecture et de la direction départementale du travail, 11 FNE, « ce qui veut dire que ces salariés partiront en préretraite ».

La délégation laisse paraître un certain étonnement : « C’est très exceptionnel, surtout quand on sait que la loi ne prévoit cette solution que pour un maximum de quatre salariés, notamment pour les entreprises en liquidation ou en redressement judiciaire. Il faut croire que certains ont le bras très long… Mais il reste encore les emplois de trois salariés à sauver et nous, notre objectif reste le même. Nous voulons qu’il n’y ait aucun licenciement ».

Six CDI créés

« Cette table de négociation a de plus permis la promesse de la création de six postes en CDI pour le groupe Quartier français », précise un membre de la délégation. Les postes de gardiennage ont également été conservés.

Le délégué syndical Bernard Martial précise par ailleurs qu’il ne comprend pas pourquoi La sucrière de la Réunion, qui est la première industrie de l’île, procède à un tel plan de licenciement économique.  « Il s’agit quand même d’un groupe international. La sucrière de la Réunion peut se vanter d’avoir obtenu l’ISO 22.000, c’est quand même grâce à nous ! » n’hésite pas à ajouter un membre de la délégation.
Parmi les 38 emplois saisonniers, « une vingtaine de personnes profiteront d’un reclassement interne ou externe, les autres font partis de la cellule de reclassement » rajoute Bernard Martial.

Une rencontre est prévue vendredi à 9h, avec le Président directeur général, Xavier Thiéblin, à l’occasion de la négociation annuelle obligatoire, « pour qu’une solution soit trouvée de manière à ce qu’il n’y ait aucun licenciement ».

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.