Je suis profondément désolé d’avoir été obligé d’en arriver là. Vous me l’avez dit lors de notre rencontre le 8 février 2011 dans votre bureau : « j’aime bien les gens comme vous qui se battent… »
Comme vous le savez, je suis né et j’ai grandi à Lyon et je suis réunionnais de cœur depuis plusieurs années et c’est pour ma femme, seule réunionnaise d’origine dans cette affaire et le bien de sa famille durement acquis à la sueur de leur front, que je me bats aujourd’hui. Des gens inadaptés au système de l’île et aux lois de la République Française, se sont attaqués, avec la bénédiction de vos équipes municipales, à ma famille et à notre bien, et vous m’avez tous trouvé sur votre chemin.
« Le mal progresse parce que les gens honnêtes se taisent » et ils se sont tus assez longtemps. C’est pourquoi je ne me tairai pas et j’irai jusqu’au bout. Vous aviez le pouvoir de les arrêter, je vous l’ai fait savoir, et vous n’avez rien fait, ou vous avez délégué à des gens incompétents. Vous êtes très mal entouré, à mon avis, et c’est désolant pour le maire du chef-lieu de la Réunion.
Encore une petite chose, avant de vous laisser, Monsieur le maire ; En plus, d’avoir négligé la sécurité de ma famille, c’est un tout un quartier et ses habitants que vous et votre service Urbanisme avez plongé dans le désordre le plus total. Vous n’avez pas eu la curiosité de venir sur place pour vous rendre compte des grossières erreurs que vos élus ont commises en autorisant une telle construction à voir le jour. Notre quotidien est envahi par le manque de savoir vivre et le manque de respect de ceux à qui vous avez donné carte blanche en régularisant à tour de bras leur construction illégale, et c’est un véritable enfer auquel vous nous avez tous soumis.
En tout état de cause, en ce qui me concerne, malgré tout, c’est de bonne guerre, Monsieur le Maire, je ne fais que défendre, ma famille, notre bien et notre environnement et j’irai jusqu’au bout.
Djamel KADA