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Les squatteurs de l’Eperon devant la mairie de Saint-Paul

Le squat devant la mairie du Port a donné des idées aux occupants illégaux de logements vides à l'Eperon Saint-Paul. Depuis ce matin, les six familles Saint-Pauloises sans toit se font désormais entendre sous les fenêtres de l'Hôtel de ville.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mercredi 13 avril 2011 à 11H09

Pour le moment aucune rencontre n’est prévue avec la députée-maire Huguette Bello qui par ailleurs avait évoqué une fin de non recevoir à cette nouvelle forme de pression à l’issue de la réunion d’hier. Pour Huguette Bello, l’attribution de logements sociaux doit suivre sa procédure normale et en aucun cas se décider sous le coup de l’émotion.

Pour rappel, un toit temporaire en foyers spécialisés a été proposé à ces familles lors de la réunion de crise qui s’est tenue hier en présence des bailleurs sociaux mais celles-ci ont décliné l’offre. Elles ne souhaitent pas quitter la région Ouest. Raïssa Louise, la porte parole des familles de l’Eperon s’explique : i[« On nous envoie à Bellepierre. Je ne crois pas que des demandeurs de logements de Saint-Denis aimeraient obtenir un logement dans l’Ouest, et vice-versa »]i selon elle qui a toujours vécu du côté de l’Eperon.
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En attente depuis 6 ans]b

En spectatrice privilégiée, celle-ci n’hésite pas à dire que des logements vides dans ce quartier à mi-hauteur de Saint-Paul ne sont pas réservés exclusivement aux saint-paulois. i[« Sur la soixantaine de logements en attente d’attribution, seules quatre iront à des familles inclues dans la zone RHI. Les autres viennent de Saint-Benoît, de Saint-André, du Port ou de Bellemène » ]is’insurge-t-elle, preuve à l’appui. i[« De plus, je sais que certaines d’entre elles bénéficient déjà d’un logement social »]i selon elle.
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« Madame la députée-maire nous dit que l’intégration des gens de la RHI est une priorité mais c’est faux » ]is’emporte Raïssa Louise qui a fait sa demande de logement depuis 6 ans maintenant. Elle a deux enfants.

Une quinzaine de personnes donnent donc de la voix sous les fenêtres de la mairie centrale de Saint-Paul depuis ce matin. i[« Nous n’avons eu aucune réaction jusqu’à maintenant »]i. Le collectif des familles de l’Eperon, après avoir obtenu le soutien de Samuel Mouen peut aussi compter maintenant sur le soutien de Dominique Romély, le président de l’Association pour le développement de Saint-Paul et récent candidat aux cantonales sur Saint-Paul 3.

 

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