Une conférence de presse s’est tenue ce vendredi au siège du comité de soutien d’Alain Juppé à Saint-Denis en présence de personnalités de différents courants politiques, allant de Thierry Robert (LPA), Margie Sudre, Nassimah Dindar (UDI), Jean-Paul Virapoullé et Jean-Claude Lacouture (Les Républicains). Tous ont décidé d’apporter leur voix à l’ancien Premier ministre à l’occasion des primaires de la droite et du centre, qui auront lieu les 20 et 27 novembre 2016.
Comme l’explique Nassimah Dindar, le programme du maire de Bordeaux est celui des quatre « gros » candidats (lui-même mais aussi Nicolas Sarkozy, François Fillon et Bruno Le Maire) à avoir le meilleur projet pour l’Outremer. « Nous sommes tous rassemblés, moi-même mais aussi Jean-Paul Virapoullé, Margie Sudre, Thierry Robert, Jean-Claude Lacouture, Bachil Valy et Marco Boyer, pour affiner le projet que nous voulons défendre pour La Réunion », lance la présidente du conseil départemental.
Un projet axé autour de trois grands thèmes, sociétal, économique et environnemental et qui selon Nassimah Dindar a retenu l’attention d’Alain Juppé. « Pourquoi avons-nous choisi Alain Juppé ? Parce que c’est le seul dans son programme qui souhaite accorder aux départements d’outre-mer le principe d’expérimentation et une relation renouvelée entre l’État et l’Outremer. Alain Juppé a également été sensible au ‘pacte de développement et fiscal’ basé sur l’intelligence du territoire que nous lui avons soumis », poursuit la présidente de la collectivité départementale. Un pacte qui « tiendra compte de notre environnement régional, avec plus de coopération et qui passera par de la croissance », assure Nassimah Dindar.
Sur le volet fiscal, les juppéistes locaux ont soumis au candidat une [flat tax]urlblank:https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_%C3%A0_taux_unique à 15% pour La Réunion, soit « le même taux que les pays environnants de la zone Océan Indien » poursuit la patronne de l’UDI 974.
Un candidat « à l’écoute » des problématiques rencontrées par La Réunion, en plus de se poser en « rassembleur », ajoute pour sa part Jean-Paul Virapoullé. « Je suis heureux que dans cette salle, la présence des uns et des autres caractérise son souhait d’apaisement et de rassemblement. Vous trouvez aussi bien d’irréductibles juppéistes que des personnes qui ont appelé à voter Hollande en 2012. Les gens ont le droit de voter librement, mais là après cinq ans ils s’aperçoivent que l’exécutif n’est pas à la hauteur…donc ils changent ! », argue le maire de Saint-André.
Pour lui, la France a besoin d’un gaulliste « authentique qui aime et connaît l’outremer » : « Je suis sûr qu’à la fin de son mandat, Alain Juppé sera vu comme l’avocat le plus efficace et talentueux de l’Outremer ».
Présent également dans ce comité de soutien à Alain Juppé, Thierry Robert a tenu à rappeler qu’il s’était positionné en faveur de l’ancien premier ministre « avant les régionales de 2015 », au cas où si François Bayrou « n’était pas candidat à la présidentielle de 2017 ».
Il n’y a donc pas de « surprise » pour Thierry Robert concernant son soutien à l’ancien premier ministre, et ce, même s’il retrouve certains de ses adversaires lors des dernières régionales de 2015. « Je considère qu’aujourd’hui qu’Alain Juppé est le meilleur président que pourrait avoir la France tant pour redresser le pays mais aussi pour pouvoir rassembler et unir les Français. Moi, la division, ce n’est pas un vocabulaire que j’apprécie », explique le parlementaire.
