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Les six points à retenir des déclarations de François Hollande

Après l’annonce du remaniement ministériel, le président François Hollande a donné un entretien au "20 h" de TF1 et France 2. L’occasion de défendre la nouvelle composition du gouvernement et de faire le point sur les actions à venir.

Ecrit par – le vendredi 12 février 2016 à 10H12

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Le président de la République était Interviewé ce jeudi soir par David Pujadas (France 2) et Gilles Bouleau (TF1). Voici les six points à retenir de cet entretien :

La justification de la nouvelle composition du gouvernement 
L’une des entrées remarquées au sein de ce gouvernement est celle de Jean-Marc Ayrault. Après avoir été remercié en tant que Premier ministre en 2014, l’homme politique fait son grand retour ce jeudi en tant que ministre des affaires étrangères. « J’ai pris Jean-Marc Ayrault parce qu’il a l’expérience : il a été un bon Premier ministre et sera un bon ministre des affaires étrangères », explique le chef d’Etat aux journalistes. « Je ne pouvais pas prendre le moindre temps pour former un ministre ». 

Et contrairement à 2014, cette fois, François Hollande affirme ne pas avoir songé à changer de Premier ministre. « Cette équipe a une cohérence. Manuel Valls la dirige avec talent et autorité », justifie-t-il. Du côté du ministère de la défense, aucun changement non plus. Pour François Hollande, Jean-Yves Le Drian est « le mieux placé pour gérer les dossiers qui le concernent ».

Après avoir listé les trois priorités de ce nouveau gouvernement, à savoir protéger les Français, l’emploi et l’écologie, François Hollande déclare : « J’ai voulu que des personnalités écologiques puissent être partie prenante ». Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili ont effectivement pris place au sein du gouvernement.

 

Emploi et chômage
François Hollande a réaffirmé se battre pour parvenir à inverser la courbe du chômage et a évoqué la réforme du code du travail à venir. « J’ai deux principes : souplesse pour les entreprises, sécurité pour les salariés » déclare-t-il. 

Le président poursuit : « La réforme donnera plus de souplesse aux entreprises en permettant de modifier le temps de travail. On va introduire le référendum d’entreprise, mais proposé par les organisations syndicales minoritaires »

Pour ce qui est du travail le dimanche, François Hollande l’estime possible, mais à certaines conditions. « Il faut que les entreprises négocient pour pouvoir l’appliquer. Ce n’est pas toujours facile. Le référendum d’entreprise pourra faire avancer les choses dans ce domaine ». 

 

Déchéance de nationalité
Le chef de l’Etat a affirmé vouloir aller jusqu’au bout, « si les parlementaires suivent »« J’ai considéré qu’il devait y avoir des règles car rien n’était prévu dans la Constitution. Si j’étais passé simplement par la loi pour l’élargissement de la déchéance de nationalité, le Conseil Constitutionnel aurait sans doute sanctionné cette loi », ajoute-t-il. Il souhaite désormais que « la navette entre Sénat et Assemblée [ne] dure [pas] trop longtemps ». 

Syrie et terrorisme
« Nous devons faire en sorte que Bachar el-Assad quitte le pouvoir. Il faut y arriver par la négociation, elle se fera pour un temps avec le régime, puis il y aura des négociations avec ce régime et les opposants » déclare François Hollande. « Aidé par les Russes, il agit et massacre une partie de son peuple, même s’il agit aussi contre un certain nombre de terroristes[…]. Je demande que les actions russes puissent s’arrêter « .

 

Conflit Taxis/VTC 
Le chef de l’Etat estime que la concurrence doit être régulée. « On ne peut pas faire en sorte que des gens qui ne payent pas de cotisations sociales, pas d’impôts puissent s’introduire sur un marché », a-t-il affirmé devant les deux journalistes.
 
Crise des agriculteurs
Le président de la République a affirmé qu’il y aurait une baisse des cotisations sociales pour les agriculteurs. Cette mesure sera annoncée par le Premier ministre avant le 17 février, a-t-il promis. « En ce moment, il y a une négociation qui est très difficile à Bruxelles. Je m’en suis entretenu avec Mme Merkel. Le 15 février, ça va bouger, parce qu’on ne peut pas rester comme ça ».

— 
L’intégralité de l’entretien ci-dessous : 

 

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