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Les serrures de ses locaux changées : Ratenon menace de porter plainte

Après avoir vu les serrures du local de l'association "Agir pour nout tout" changées, Jean-Hugues Ratenon est en colère ce matin et appelle Daniel Gonthier, maire de Bras-Panon à la raison et au bon sens.

Ecrit par C. L – le vendredi 11 décembre 2009 à 12H25

Le président de l’association « Agir pour nout tout », Jean-Hugues Ratenon, prévient qu’il tiendra dans tous les cas son assemblée générale à 17 heures « dans ou devant les locaux de la SHLMR« . Il espère que le maire de la ville qui a fait changer les clés du local de la SHLMR lui transmettra une clé avant 17h. Cette assemblée générale ne peut pas être reportée, « l’ordre du jour comporte un grand nombre de dossiers très importants » affirme le président.  

Ce dernier a la ferme intention de porter plainte si, à 17 heures, l’assemblée générale ne peut se tenir dans de bonnes conditions. Les raisons évoquées sont « vol et séquestration de matériel ainsi que déstabilisation de la structure associative », rappelant qu’il ne s’agit pas de réunions politiques mais davantage de réunions obligatoires pour toute association.  

« Gros blanc qui s’adresse au nègre: Venez vers moi! »

Pour Jean-Hugues Ratenon, Daniel Gonthier a un comportement de « bassesse invraisemblable loin de celui d’un élu digne« . Ce type d’agissement date « d’une époque coloniale à oublier!« . Il se défend précisant qu’il s’agit « d’un bâtiment privé (NDLR: appartenant à la SHLMR) sur lequel le maire n’a aucun droit ». Selon Jean-Hugues Ratenon, il ne s’agit pas d’une utilisation à titre personnel mais d’un usage associatif, qui ne nuit en rien l’usage de la salle par les résidents. « On utilise cette salle depuis longtemps, et cela ne pose problème à personne! » renchérit-il.
 
Jean-Hugues Ratenon, voit dans le comportement du maire de Bras-Panon un « foutage de gueule« , et une « manœuvre  politique« . Il est convaincu que le maire, sachant que l’association rencontre quelques difficultés actuellement, veut « tuer un blessé » et mettre en difficulté son opposant politique.
Devant la proposition d’une rencontre du maire, le président de l’association estime qu’il s’agit « du gros blanc qui s’adresse au nègre affirmant venez vers moi » s’exclamant qu’il s’agit « d’un comportement colonialiste portant atteinte à la dignité !« 

La mairie de Bras Panon était injoignable ce matin.

 

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