L’incompréhension et la déception étaient perceptibles sur les visages de l’ensemble des salariés de l’ARAST, au chômage depuis une semaine déjà. La décision du Conseil général de ne recevoir que les aides à domicile, hier après-midi, a rajouté à ces sentiments.
Gérard Nabénéza, délégué syndical de la CGTR : “Les salariés sont tous déçus, car le présidente n’a pas proposé qui sera dans le GIP. A l’ARAST, vous avez plusieurs corps de métiers : l’aide à domicile y sera, les TISF, les éducateurs, les ouvriers et le personnel administratif, il n’y a aucune information les concernant”.
“Nous demandons l’intégration des 1.200 salariés, et non la création de contrats précaires de six mois. C’est ce que le personnel attend. Nous voulons conserver le statut que l’on avait à l’ARAST. Face à cette situation, les salariés ont besoin de réconfort pour repartir vers les personnes âgées et handicapées qui ont besoin de nous”.
Sur la vidéo, Gérard Nabénéza, délégué syndical de la CGTR, rappelle que l’intersyndicale de l’ARAST, est prête à ouvrir les négociations avec le Conseil général.