Gérard Payet et sa famille ont laissé leur case de Sainte-Suzanne hier matin, pour aller pique-niquer sur les berges de la rivière Langevin, à Saint-Joseph. “Les enfants ont joué dans l’eau, toute la journée”.
Cette scène se répète de plus en plus depuis le début des vacances et en cette période de chaleur. Si cette tradition a du bon, elle expose les “fanas” de la baignade à une maladie particulière: la leptospirose.
En effet, le contact de l’eau douce -contaminée par l’urine du rat- lors des activités de pleine nature (baignade, kayak, pêche, rafting, canyonying… ), est l’une des causes de la contraction de la maladie (infection par les muqueuses : œil, bouche, nez… ou égratignures ou plaies).
Le mauvais état des ravines et des radiers augmente la possibilité d’être en contact avec de l’eau contaminée par l’urine des rongeurs.
Il est essentiel de ne pas se fier à cette fausse “idée” : la répétition des fortes pluies a -au préalable- “nettoyé” les cours d’eau. C’est une ineptie de croire que le rat s’arrête d’uriner pendant l’été austral…
Aussi, il est important, et ce dès la première alerte (apparition brutale de fièvre élevée, douleurs musculaires, articulaires et abdominales et forts maux de tête) de consulter un médecin.
Il est essentiel de stopper la propagation de la maladie (aux méninges, au foie, aux reins, aux poumons…). A ce stade, la leptospirose peut être mortelle…