Depuis le 7 août, des moyens aériens, terrestres et maritimes ont été déployés afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large ou échoués sur l’île. Les unités locales des forces armées (FAZSOI), de la police et de la gendarmerie participent activement à ce dispositif coordonné par le préfet de La Réunion .
Les recherches en mer conduites avec le concours d’un avion de type Casa sur une zone maritime totale de 10 000 km² ont tout d’abord été dirigées vers l’Est, puis le Sud à partir du 13 août et vers le Nord et le Nord-Ouest au cours du week-end dernier. Ces investigations, complétées par l’utilisation d’hélicoptères et d’une vedette de la gendarmerie, se sont poursuivies durant 10 jours et n’ont permis d’identifier aucun élément susceptible d’avoir un lien avec un avion.
Certains objets confiés à la BGTA
Des recherches terrestres ont également été conduites par les forces de sécurité. Des patrouilles quotidiennes de gendarmes et de policiers ont permis de parcourir principalement l’ensemble du littoral Est de La Réunion. Certains des objets collectés sur le rivage ont été confiés à la BGTA (brigade de gendarmerie des transports aériens) pour les besoins de l’enquête judiciaire.
En l’absence de nouvelle découverte d’objets susceptibles d’intéresser l’enquête en cours, il apparaît que les chances statistiques de découvrir des débris du MH 370 au cours de recherches dirigées apparaissent comme extrêmement faibles. C’est pourquoi ce dispositif évolue vers une posture de vigilance attentive.
Les moyens de l’État engagés sur ce dispositif maintiendront une vigilance en mer et sur le littoral à l’occasion des différentes missions effectuées pas les FAZSOI et les forces de sécurité. En outre, les usagers de la mer et navigateurs aériens sont invités par des messages d’information (AVURNAV, NAVAREA, NOTAM) à exercer une veille attentive et à rapporter toute observation suspecte au CROSS Réunion, indique la préfecture.