Le travail devrait reprendre ce vendredi sur le chantier d’extension du GHSR de Terre-Sainte. Hier, la soixantaine d’ouvriers travaillant sur le futur Pôle Femme-Mère-Enfant, un bâtiment de plusieurs étages, étaient entrés en grève pour une cause insolite : l’omniprésence de puces sur leur lieu de travail et avec elle, les démangeaisons et autres piqûres à répétition. Résultat, les employés de plusieurs entreprises avaient déserté les sept étages du site et cessé le travail. « Cela fait maintenant cinq à six mois que nous travaillons quotidiennement dans de telles conditions. Ce n’est pas acceptable pour des pères de familles » expliquait Dino et ses collègues ce mercredi.
Vers une reprise du travail ce vendredi
Ce matin, la tension semble être retombée. Et pour cause, les ouvriers ont enfin reçu la visite de plusieurs responsables du chantier, parmi lesquels le conducteur de travaux ou encore GTOI. Ces derniers ayant pris la dimension de cette invasion pour le moins spectaculaire, plusieurs dispositions ont été prises. Premier point, le lancement depuis hier après-midi d’une campagne de désinsectisation radicale des petites bestioles apportées par les chiens et chats errants profitant du site la nuit. Une campagne qui se poursuivra également sur la journée d’aujourd’hui et qui devrait mettre un terme définitif à la présence des insectes.
Pourtant, mardi dernier, une première opération de ce type avait déjà eu lieu mais sur un seul niveau et durant une petite heure. Mais cela n’avait pas été suffisant pour éradiquer le mal à sa source indiquait hier un employé de RPI. Désormais, on ne parlera plus de ce site comme d’un nid à puce. Une bonne nouvelle donc pour le GHSR de Saint-Pierre dont les urgences sont tout de même situées à moins de 200 mètres du chantier. Lequel devrait être désormais délimité et sécurisé. « Les responsables de travaux et un membre de la GTOI sont venus nous rencontrer hier après-midi » lance un des salariés, Dino. « Ils ont décidé de relancer le traitement hier et encore aujourd’hui. Tous les étages sont concernés. Demain matin, à 7 heures, nous jetterons un coup d’oeil et nous reprendrons le travail s’il n’y a plus de puces mais à mon avis ce sera bon. C’est bien, on a fait bouger les choses. Il faut dire que la presse nous a donné un sacré coup de main » poursuit l’employé vers 7 heures ce jeudi.
C’est donc ce vendredi que le boulot devrait reprendre sur le chantier d’extension du GHSR. Un chantier lancé en janvier 2008 et qui devrait être livré dans plusieurs mois… sans puces.