En effet, selon lui, la filière à la Réunion est « vecteur de développement de l’économie numérique de la France dans un espace régional en forte croissance : la zone sud de l’océan Indien incluant l’Afrique australe et de l’Est« .
L’ARTIC a démarré en 2014 la première phase d’une stratégie numérique ambitieuse dans cette région du monde, avec le soutien de l’Etat, la Région Réunion et l’Union Européenne.
Pour aller encore plus loin, dans une « stratégie de conquête et de coopération« , l’ARTIC vise quatre objectifs à savoir, une internationalisation régionale des entreprises au bénéfice de l’économie numérique de la France ; une montée en compétences de la jeunesse réunionnaise pour soutenir la croissance des entreprises innovantes et des startups ; la construction d’un écosystème favorable à l’innovation et à la disruption, vecteurs de croissance et d’emplois pour l’économie réunionnaise ; la réalisation en trois ans de la transformation numérique de notre territoire insulaire, en lien avec tous les acteurs concernés, afin de préparer La Réunion aux défis de l’économie mondialisée.
Le président en appelle au soutien au plus au niveau de l’Etat pour la concrétisation de ses objectifs : « Fort du soutien de ses membres et de ses partenaires institutionnels et privés, l’ARTIC s’est engagée dans la réalisation de chacun de ces objectifs stratégiques pour le renforcement et le développement de l’économie réunionnaise au cours des dix prochaines années. Cette stratégie de croissance a cependant besoin d’un contexte favorable à sa réussite. »