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Les preuves des magouilles de Stéphane Maillot, le représentant de l’UNEF à l’université

Vous êtes près de 30.000 à avoir lu mon article du 18 septembre dernier sur Stéphane Maillot intitulé « [Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l’ombre à l’université]urlblank:http://www.zinfos974.com/Quelques-revelations-sur-Stephane-Maillot-le-3eme-co-president-de-l-ombre-a-l-universite_a105311.html « . C’est plus du double des inscrits à l’université de la Réunion. Cela prouve votre intérêt pour ce qui se joue en coulisse dans les […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 25 septembre 2016 à 22H23

Vous êtes près de 30.000 à avoir lu mon article du 18 septembre dernier sur Stéphane Maillot intitulé « [Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l’ombre à l’université]urlblank:http://www.zinfos974.com/Quelques-revelations-sur-Stephane-Maillot-le-3eme-co-president-de-l-ombre-a-l-universite_a105311.html « . C’est plus du double des inscrits à l’université de la Réunion. Cela prouve votre intérêt pour ce qui se joue en coulisse dans les locaux du Moufia et du Tampon. Rien de plus encourageant et de légitime. Encourageant car l’université est un « bien commun » précieux. Légitime parce que ce qui s’y joue, c’est la formation des cadres de demain.

Malheureusement il semble que dans celle de La Réunion se joue un drôle de théâtre très éloigné des missions d’une université classique. C’est sur ce théâtre que j’ai braqué un premier projecteur il y a très exactement une semaine et à propos duquel je vous ai promis d’autres révélations pour mieux tenter de cerner ce président de l’ombre qu’est Stéphane Maillot.
 
Le premier document qui va nous permettre de le faire, c’est le relevé de notes du Master 1 de Droit public de Stéphane Maillot aux examens de juin dernier.

 

Reste un dernier point, tout aussi surprenant que tout ce que nous avons déjà lu.

Dans le dossier de Stéphane Maillot présenté à la commission figure une lettre de recommandation. Pas de n’importe qui. Du directeur du CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), un fonctionnaire payé par l’Etat donc, au profit de son ancien vice-président, un étudiant élu à ce poste.

Cette lettre est tout bonnement stupéfiante ! On y apprend qu’au sein du CROUS, Stéphane Maillot aurait acquis « de solides compétences en matière de communication et d’information« … Comme par hasard ! Tant qu’a faire, il aurait été plus simple pour ce directeur de faire une lettre de recommandation afin que Stéphane Maillot obtienne directement son Master, quelle qu’en soit la matière…  pour services rendus à la cause syndicale et à Mohamed Rochdi !
 
Comment une telle lettre a-t-elle pu être rédigée?
 
A la demande du seul intéressé?
 
Quel poids a eu cette lettre dans la décision d’acceptation de la candidature de Stéphane Maillot par la commission de validation, sachant que c’était le seul point positif en sa faveur… ?
 
On ne nous fera pas croire que ces éléments ne sont pas liés : Etudiant fantôme, mais représentant de l’UNEF au conseil d’administration, UNEF dont les étudiants élus au conseil d’administration ont permis à Mohamed Rochdi de se maintenir pendant toutes ces années à la présidence de l’université, vice-président du CROUS en tant que représentant de l’UNEF, lettre de recommandation du directeur du CROUS, soutien du directeur du département d’Info-Com, acceptation en Master professionnel… Ca fait un peu beaucoup non, pour un seul étudiant, qui a par ailleurs obtenu 0 à chacune des matières de son examen…
 
Que peuvent penser de toutes ces magouilles les autres étudiants, et notamment ceux qui n’ont pu entrer en Info-Com car on leur a dit qu’il n’y avait plus de place?

Nous attendons les réponses à nos questions… Il en va de la crédibilité de l’université. Ou plutôt du peu qu’il lui reste !

M. Miranville, il est plus que temps de mettre de l’ordre dans tout ça. A condition que vous en ayez vraiment la possibilité et que vos mains ne soient pas liées par votre accord avec M. Lajoie… A vous de nous le prouver.

 

Comme vous pouvez le constater, Stéphane Maillot est un étudiant fantôme qui ne s’est même pas présenté à l’examen et qui a donc obtenu 0 dans chaque matière.

Au terme de l’année universitaire, il n’a donc pas obtenu sa première année de Master, son M1, et à fortiori il ne peut donc être titulaire du Master qui supposerait qu’il ait obtenu à la fois le « M1 » et le « M2 ».
 
Si je me permets d’insister sur ce qui est l’évidence même, c’est en raison du commentaire, pour le moins surprenant, de Bernard Idelson, professeur d’université de son état et responsable du département d’Information-Communication dans lequel Stéphane Maillot a été accepté.

Mais je vais y revenir.
 

 

Pour l’instant, intéressons-nous à cet étudiant de Master 1 fantôme et regardons les possibilités qui sont les siennes pour l’année universitaire qui démarre.
 
Stéphane Maillot peut-il prétendre redoubler son Master 1? En théorie sans doute mais rien n’est moins sûr car c’est un diplôme exigeant et l’équipe pédagogique n’a pas intérêt, pour de multiples raisons, à garder des étudiants fantômes. D’autant que ce faisant, il prend la place d’un autre étudiant qui aurait eu lui, des chances d’obtenir son diplôme en fin d’année.
 
Mais Stéphane Maillot lui même le souhaite-il ? Rien n’est moins sûr. Pourquoi serait-il plus assidu en Info-Com qu’il ne l’a été en Droit ? N’oublions que nous sommes face à un étudiant qui a mis 6 ans pour obtenir sa licence qui se fait normalement en 3 ans…

On a plutôt le sentiment qu’en agissant de la sorte, Stéphane Maillot cherche avant tout une combine pour… rester étudiant. S’il veut continuer à tirer en coulisses les ficelles de l’UNEF, et par ricochet agir en misouk pour influer sur le conseil d’administration, il lui faut le précieux sésame que constitue la carte d’étudiant. Et il a probablement fait le calcul que le M1 d’Info-Com  lui sera plus accessible que celui de Droit.
 
Seulement le problème c’est que le Master qu’il vise est un Master professionnel, qui nécessite donc qu’il présente pour l’étude de sa candidature un dossier « de validation des acquis« .
 
Ce dossier doit comprendre ses diplômes universitaires (on a vu qu’ils étaient succincts…),  retracer son cursus et contenir tous autres éléments susceptibles de convaincre le jury.
 
Ce dossier contient donc obligatoirement son relevé de Note de M1.

 

Et c’est là que le commentaire de Bernard Idelson (voir copie d’écran du commentaire sous l’article du 18 septembre dernier ci-contre) est pour le moins surprenant. Un commentaire sur lequel il a été interrogé et auquel il n’a pas cru nécessaire de répondre.

 
Selon Bernard Idelson, la candidature de Stéphane Maillot a été retenue car il est, je cite, « titulaire d’ un » Master ».
 
De trois choses l’une.
 
Soit Bernard Idelson a décidé de mentir à Zinfos et à ses lecteurs sur la situation réelle de Stéphane Maillot. Ce que je n’ose croire car Bernard Idelson n’est pas qu’un professeur, il est aussi et surtout directeur du département  d’Information-Communication. Quel crédit ses étudiants, qui rappelons-le ont vocation à devenir de futurs journalistes, parents et institution pourraient désormais accorder à un tel responsable universitaire qui mentirait aussi effrontément? Par certains côtés, ce n’est pas sans me rappeler la triste affaire Cahuzac, toutes proportions gardées…

 
Soit Bernard Idelson n’a pas lu le dossier de Stéphane Maillot et a cru de bonne foi qu’il était réellement titulaire d’un Master après que quelqu’un, mais qui ?, le lui aurait affirmé. Mais là aussi cette conduite n’est pas sans soulever son lot de questions. Sur le fonctionnement de cette commission. Sur le fonctionnement de ce département. Sur ce diplôme professionnel destiné à former des journalistes. Quel crédit nous autres, patrons de médias, pouvons-nous accorder à un département qui violerait aussi allègrement les règles les plus simples de fonctionnement ? Pourrons-nous continuer à embaucher des journalistes qui y sont formés ? Comme Bernard Idelson le fait si bien remarquer, à Zinfos nous avons toujours joué le jeu de l’embauche locale. Plus des 2/3 de notre rédaction vient de la filière d’Info-Com. Pourrons-nous continuer à le faire, sachant que nous sommes l’un des rares médias de l’ile à continuer à embaucher ?
 
Soit, dernière hypothèse, Bernard Idelson a bien lu le dossier et y a effectivement trouvé un diplôme de Master dont serait titulaire Stéphane Maillot. A priori, il ne peut s’agir d’un diplôme de l’université de la Réunion. Mais alors, si ce n’est pas le cas, d’où proviendrait-il ? Où et auprès de qui Stéphane Maillot aurait-il fait, avec succès, un double cursus de Master ?

 
Bernard Idelson en a trop dit ou pas assez. Il se doit maintenant de répondre officiellement aux nouvelles preuves que nous produisons. Tout comme nous attendons une réponse officielle de l’université en tant qu’institution.
 
Et au fait, qu’en pense Frédéric Miranville, le nouveau président ? 

 

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