Une image sanglante du massacre circule sur les réseaux sociaux. On peut lire le commentaire suivant sur la page Facebook de Sea Shepherd Réunion:
« Témoignage et images sur le déchainement de violence barbare dont sont victimes les requins à la Réunion. Massacrés sur la base de mensonges et autres interprétations délirantes de la réalité, ceux qui sont grassement payés pour mener ces pêches absurdes n’ont même pas la décence d’enlever la vie avec dignité à ces animaux non seulement innocents mais aussi essentiels aux équilibres de l’écosystème côtier de notre île ».
Il y a deux jours, suite à la divulgation de cette information, le collectif des associations Sea Shepherd ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Sauvegarde des Requins, Vague, Tendua, Requin Intégration avaient rédigé un communiqué. Ils y dénonçaient ces conditions inhumaines, observées par un témoin et appelaient aux témoignages.
« Nouvelle bavure du comité des pêches
Quelque jours après le requin blanc, espèce protégée par la convention de Bonn dont la France est signataire et exécuté sur ordre du comité des pêches ,un requin tigre a été massacré dans des conditions ignobles par des pêcheurs mandatés par le comité des pêches
Nous demandons aux personnes qui auraient filmé,ou photographié cette scène de bien vouloir prendre contact , via Facebook par exemple, avec une des associations de notre collectif:
Cette façon de tuer semble habituelle des pêcheurs mandatés par le CRPEM puisque l’un d’entre eux s’était même vanté publiquement de massacrer à coups de marteaux sur la tête avant de les relâcher, les requins prétendument libérés .
Nous rappelons que plus d’une centaine de requins tigres et bouledogues ont été appâtés et massacrés en moins d’un an sur quelques kilomètres entre St-Gilles et la baie St Paul , ce qui en fait la zone la plus pêchée au monde sous prétexte fallacieux de sécurité et que jamais les observations de requins n’ont été aussi nombreuses .
A titre de comparaison , l’ensemble des filets et drums lines du Kwazulu Natal pêchent environ 30 tigres et 9 bouledogues en moyenne par an sur prés de de 400 KMS de côtes et le Natal Shark Board lui même désire abandonner cette méthode barbare d’un autre siècle .
Cap requin 2 et les bavures du CRPEM donnent une image désastreuse de la France et de la Réunion, dans le monde et ne servent qu’à augmenter le risque pour les usagers, au seul profit du comité des pêches et de la carrière d’un fonctionnaire ».