Les policiers ont mené une opération anti-pousse vendredi soir. Positionnés dans le secteur de Gillot, en direction de Sainte-Marie, une dizaine d’agents ont procédé à des contrôles et des interpellations de 11h à 2h du matin.
Dans le collimateur, des automobilistes en excès de vitesse et des pousseurs. Objectif, selon le commandant Jean-Luc Sauvayre, « enrayer le phénomène« . Outre le contrôle de vitesse, les policiers ont procédé à des vérifications d’éventuelles modifications réalisés sur les véhicules grâce au concours de la DEAL.
L’opération vise également à sensibiliser les conducteurs et leurs passagers. « Le passager est autant responsable que le conducteur de ce qui se passe dans le véhicule. Il pourrait même être complice de l’action de pousse« , explique le chef des unités départementales en évoquant notamment « le phénomène d’émulation« .
Selon le commandant Sauvayre, la pousse est en recul. Les conducteurs prennent de plus en plus conscience des risques routiers. Dès les premières minutes, toutefois, un conducteur a été contrôlé à 145 km/h. 6 infractions ont été enregistrées hier soir pour grands excès de vitesse. Un automobiliste a été contrôlé à 180 km/h sur l’axe limité à 90.
Sur place également, Hélène Rouland-Boyer. Pour la sous-préfète de Saint-Benoît, chargée de la sécurité routière, « c’est une volonté de l’Etat que de sécuriser à la fois le parcours de tous les automobilistes qui empruntent cette route« .
Les opérations anti-pousse sont réalisées depuis le mois d’août et s’inscrivent dans les actions de contrôle menées chaque week-end sur les routes de l’île. Sur les 800 interpellations effectuées depuis le début du dispositif, plus de 180 infractions ont été relevées.