Les planteurs sont sortis unis de la préfecture après plus de [deux heures de réunion]urlblank:http://www.zinfos974.com/Planteurs-contre-Tereos-La-prefecture-joue-les-intermediaires_a115225.html . Après des semaines de négociations infructueuses avec les industriels et une montée des tensions, l’Etat se pose ce jeudi en médiateur pour faire avancer les discussions, à trois semaines du début de la campagne sucrière. Les planteurs ont donc été reçus dans un premier temps, avant les industriels qui avaient rendez-vous en préfecture en fin d’après-midi.
Les trois syndicats, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs et la CGPER, se sont ainsi mis d’accord sur leurs revendications. « C’est la premières fois que nous avons des propositions communes entre les trois syndicats », a insisté Frédéric Vienne, président de la FDSEA.
Parmi elles, la transparence des sucres spéciaux : « Les industriels annoncent 400 euros la tonne, mais quand on voit qu’ils sont vendus entre 5 et 10 euros le kilo, ça revient entre 5000 et 10.000 euros la tonne. Il y a donc un important écart », précise Frédéric Vienne.
Autre demande : 200.000 euros pour les zones difficiles afin de retrouver « le montant d’avant 2015 ». Et bien évidemment, la coupeuse péi et la mécanisation du métier ont également été abordés.
S’ils maintiennent leur revendication de 6 euros supplémentaires sur le prix de base de la tonne de canne et donc 14 millions d’euros, les syndicats annoncent une « trêve » et une pause dans leurs actions. « On verra ce que Tereos nous propose sur les 14 millions, affirme Bruno Robert, président des Jeunes Agriculteurs, et on verra plus clair la semaine prochaine ».
Les planteurs laissent quelques jours aux industriels, soit jusqu’à lundi ou mardi, pour faire part à leur tour de leur (nouvelle ?) proposition.