Frédéric Vienne, président de la FDSEA, a tenté en vain de convaincre les membres du Comité paritaire de la canne et sucre, de la nécessité de maintenir à 215 €/tonne d’engrais, la compensation décidée et accordée à chaque début de campagne sucrière aux planteurs.
Le CPCS a finalement choisi de moduler son aide en fonction du coût de la tonne d’engrais. “Celle-ci sera de 30 % du prix de la tonne pour le fertilisant le plus utilisé par les agriculteurs”, a expliqué Jean-Patrice Pounoussamy, vice-président de la CGPER.
Sachant que le coût actuel de la tonne d’engrais est de 655 €, et le montant compensatoire de 197 €, le prix de la tonne sera donc de 458 €. “L’année dernière, l’aide était de 215 € alors que la tonne d’engrais était de 809 €”, a rappelé Jean-Patrice Pounoussamy.
Autre nouveauté, cette formule sera maintenue après la campagne sucrière. Ainsi, les agriculteurs qui souhaitent replanter, pourront bénéficier de ce tarif préférentiel.
Si ces décisions ont satisfait la CGPER, ce n’est pas le cas pour la FDSEA. Le syndicat agricole présidé par Frédéric Vienne pourrait bien manifester sa désapprobation, comme cela a été le cas mercredi, en bloquant le début de la campagne sucrière à Bois-Rouge.