Le vol Corsair SS52 en provenance de Maurice a vu son approche de la piste de Gillot quelque peu perturbée vendredi.
Vers 21h30, le cockpit a été visé par un pointeur laser. Un jeu dangereux auquel s’est livré un ou des petits malins probablement autour de la piste de Sainte-Marie, alors que l’avion de ligne était à basse altitude.
Le laser de couleur verte peut éblouir les pilotes lors de la phase d’approche, en éclairant le poste de pilotage intensément. Il peut également atteindre l’œil d’un passager qui regarde par le hublot et endommager la rétine ou la peau.
La BGTA, brigade de gendarmerie des transports aériens, a été avertie de cet incident.
Le vol Corsair devait redécoller de Gillot direction Paris une heure après son posé à La Réunion.
Les pointeurs laser sont en vente libre jusqu’à une certaine puissance. Ils conviennent notamment à un usage en astronomie.
Des centaines d’incidents de la sorte sont recensés chaque année autour des aéroports du monde entier.
Depuis 2011, la législation française prend au sérieux ce type d’incidents. Le fait d’acheter, de détenir ou d’utiliser des appareils à laser de classe supérieure à 2 et non destinés à un usage spécifique autorisé, est constitutif d’un délit puni de 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende.