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Les petits commerces informés sur les contrats d’avenir

Les contrats d’avenir sont désormais ouverts aux petits commerces. La CCIR (Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion) a donc organisé ce lundi matin une session d’informations pour les entreprises qui cherchent un premier salarié (ou qui n’en a pas eu pendant les 12 derniers mois) intéressées par le dispositif. Depuis l’arrêté préfectoral du […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 22 juin 2015 à 12H47

Les contrats d’avenir sont désormais ouverts aux petits commerces. La CCIR (Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion) a donc organisé ce lundi matin une session d’informations pour les entreprises qui cherchent un premier salarié (ou qui n’en a pas eu pendant les 12 derniers mois) intéressées par le dispositif.

Depuis l’arrêté préfectoral du 9 mars 2015, les créateurs et chefs d’entreprise peuvent avoir recours à des jeunes de la Mission locale. Une trentaine d’entrepreneurs, en majorité dans le textile et le prêt-à-porter, sont venus principalement du Nord et de l’Est pour assister au « mode d’emploi »  fourni par la CCIR, la Mission Locale et d’autres organisations d’emploi.

Un dispositif « avantageux » pour les petits commerces selon Karima Badat, directrice de la Maison de l’entreprise Nord de la CCIR. En effet, ces contrats d’avenir, payés au SMIC, seront financés à hauteur de 35% par l’Etat et 35% par la Région. Si l’on compte les charges et cotisations, cela revient à environ 600 euros par mois pour l’employeur.

Un CDD ou CDI, au choix, peut être proposé. Il s’agira d’un CDD de deux ans, renouvelable pour une troisième année. Quel intérêt à embaucher en CDI? « Au bout de deux ans de CDD, il faudra refaire une demande d’aide auprès de la Région, tandis que l’aide est assurée pendant les trois ans d’un CDI », explique Amandine Fossy, coordonnatrice du dispositif « emploi d’avenir » à l’association régionale des Missions locales de La Réunion.

Quelques réticences parmi les employeurs

Les jeunes de la Mission locale disponibles auront entre 16 et 25 ans et seront sans diplôme. « Ils ont un niveau maximal de CAP, affirme Karima Badat, et les employeurs ont pas mal d’idées reçues sur leur savoir-faire et savoir-être. Il faut qu’ils réalisent qu’avec ce salaire, ils n’auront pas une personne diplômée mais en contrepartie elle sera formée au sein de l’entreprise et l’employeur ainsi que le jeune seront accompagnés par la Mission locale ». Aider cette génération « que l’on ne peut pas laisser comme ça » doit aussi être le but de ces commerçants, « mais tous n’ont pas cette sensibilité-là », précise Amandine Fossy.

La formation des jeunes se fera à la fois en entreprise et dans des centres de formation pendant leurs heures de travail. « Nous avons gardé une grande flexibilité par rapport à la formation, qui sera qualifiante, de préférence. Ils peuvent la commencer quand ils le souhaitent et s’organiser comme cela leur convient », explique-t-elle.

Beaucoup sont néanmoins sortis de la session intéressés par le dispositif et prêts à déposer leur dossier à la Mission locale.
 

 

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