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Les parents d’élèves ne veulent plus de l’enfant accusé « d’agressions sexuelles »

Un enfant de cinq ans est accusé d'agressions et d'attouchements sexuels sur d'autres enfants de son école maternelle, au 17ème kilomètres du tampon. Pour l'heure, il est pris en charge par un hôpital mais devrait réintégrer sa classe à la prochaine rentrée. Une vingtaine de parents s'y opposent et dénoncent l'inaction du directeur et de l'éducation nationale.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 13 décembre 2011 à 14H43

 

Un vingtaine de parents d’élèves s’est mobilisée aujourd’hui devant les grilles de l’école maternelle du 17ème, au Tampon. Ils accusent un enfant de cinq ans d’agressions et d’attouchements sexuels sur d’autres enfants de l’école et dénoncent l’inaction du directeur et de l’éducation nationale.

Selon le témoignage d’une des mères concernée par ces agressions, les faits se seraient passés dans les toilettes de l’école. L’enfant aurait obligé ses camarades à se « dévêtir et à montrer leurs parties intimes ». Trois enfants auraient été concernés par des attouchements et quelques autres d’agressions physiques.

Depuis qu’ils ont eu connaissance des faits, à la fin du mois de novembre, les parents sont intervenus pour que l’enfant soit pris en charge. Ils ont notamment dénoncé ces faits auprès de la maîtresse, du directeur d’école, de l’inspecteur de circonscription, du recteur et du procureur de la République. Ils ont également porté l’affaire à la CRIPEN ( Cellule de recueillement d’informations préoccupantes de l’Éducation Nationale).

Cinq parents ont déposé plainte à la gendarmerie de Trois Mares. Ils ont notamment mis en cause la direction pour « non assistance à personnes en danger et mise en danger de personne ». Apparemment, cette plainte ne devrait pas être retenue par le parquet, ce qui semble logique au regard de l’âge du mis en cause.

De retour dans sa classe à la prochaine rentrée

Depuis, « l’enfant agresseur », comme il est qualifié par les parents inquiets, a été hospitalisé. En fin de semaine dernière, les parents ont appris par la maîtresse qu’il réintégrerait normalement sa classe à la prochaine rentrée. C’est cette décision qu’ils disent ne pas accepter car selon eux, ce marmaille aurait besoin d’une prise en charge spécifique.

Ils refusent que les enfants soient à nouveau confrontés à leur « agresseur » et réclament la mise en place d’une cellule d’écoute. « J’espère que le directeur de l’école va se remette en question car son inaction a mis en danger plusieurs enfants », s’insurge Aurélie Guenet, l’une des mères les plus engagées dans ce mouvement.

Apparemment, selon les affirmations des parents « victimes », cet enfant avait déjà eu des problèmes similaires dans son école précédente, au 14ème. Les parents sont convaincus qu’il avait changé d’établissement pour cette raison. Pour l’heure, l’inspecteur de circonscription a rencontré les parents et a pris en compte leurs doléances.

 

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