Les discussions sur les négociations annuelles obligatoires qui se sont déroulées hier après-midi (de 13h à 23h tout de même) au siège de Saint-Denis n’ont abouti sur aucun accord affirment des syndicalistes remontés.
« Le président nous propose une enveloppe de 90.000 euros, ce qui ferait environ 15 à 20 euros de plus par salarié ». Inacceptable selon eux. Une situation d’autant plus tendue que la structure traînerait derrière elle des provisions en vue de litiges d’ex-salariés engagés à son encontre. La somme de 400.000 euros est avancée par certains syndicalistes qui en rajoutent une couche. « Il y a aussi un grand mépris des partenaires sociaux de la part de la présidence de l’AFPAR ».
Le mot d’ordre du mouvement de grogne devrait être annoncé dans le courant de la journée. Mais déjà les intentions se font jour : « Nous sommes prêts à occuper les locaux s’il le faut ».