Hier, les jeunes agriculteurs se sont à nouveau rassemblés dans le cadre, cette fois, de la semaine nationale dédiée à l’installation en agriculture et à la transmission. Une vingtaine d’adhérents sur les 120 que compte le syndicat s’était donc donnée rendez-vous sur l’exploitation d’un jeune qui vient de s’installer.
Quelques agriculteurs étaient également présents pour évoquer, avec des responsables de différentes banques impliquées dans le financement des agriculteurs, la problématique de l’installation. « Le problème, lorsqu’un jeune s’installe, c’est que ça prend du temps pour obtenir les financements. C’est compliqué et long de monter des dossiers. (…) Les jeunes se découragent », regrette Olivier Fontaine, le vice-président du syndicat.
Pas une journée de revendications mais d’échange
Hier, la journée n’était pas destinée aux revendications mais à l’échange avec ceux qui financent l’agriculture. « Les banques ont conscience du problèmes des jeunes agriculteurs. Une majorité d’agriculteurs s’installe sans se faire aider car cela prend trop de temps », soupire Olivier Fontaine. Du coup, dans ce contexte de crise, les agriculteurs espèrent que le dispositif d’installation aidé et les dossiers de subventions seront prochainement simplifiés afin de faciliter l’installation d’une nouvelle génération d’agriculteurs.