Lancées entre le 3 mars (Marseille) et le 7 avril (Angers), ces cinq « marches populaires » se retrouvent à Paris samedi après avoir fait la jonction avec la « marche des banlieues », qui s’est élancée le 15 avril de Seine-Saint-Denis.
Au total, la marche de Marseille a compté 150 à 200 participants, celle de Bayonne une centaine, selon des participants. Tous disent se retrouver sur « le rejet du système politique actuel » et la volonté de « se réaproprier l’espace public » et d' »éveiller la population ».
« On veut dénoncer la mascarade électorale, montrer que le peuple n’a pas la parole », explique Sylvie, 42 ans, qui vient de Lille. « On ne se sent plus du tout représentés par les politiques. Un message ultime à moins de 24 heures du 1er dimanche d’élections de l’année.