« Avec 15 000 personnes, La Réunion est une des régions françaises où la population immigrée est la moins nombreuse. Les trois quarts des immigrés viennent du sud-ouest de l’océan Indien. Cette immigration est concentrée aux âges actifs et les femmes y sont plus nombreuses. Les caractéristiques de cette population, situation familiale, niveau de diplôme et taux d’activité sont proches des standards réunionnais. Par contre, les immigrés actifs occupent plus souvent des emplois qualifiés. La mixité des couples prédomine et semble
être un facteur d’intégration.
Avec 15 000 personnes, la population immigrée ne représente que 1,8 % des Réunionnais en 2009, beaucoup moins qu’en France métropolitaine. Les immigrés viennent principalement de Madagascar, suivi de Maurice, puis des Comores. Actuellement, 62 % ont acquis la nationalité française et 40 % d’entre eux vivent à St Denis.
Une immigration fortement féminine, concentrée aux âges actifs
60 % des immigrés sont des femmes et la plupart ont plus de 25 ans. Les immigrants sont rarement accompagnés d’enfants et ceux nés sur place ne sont pas considérés comme immigrés.
Par contre, la proportion de « gramounes » est comparable à celle des autres Réunionnais.
Des situations familiales proches de celles des Réunionnais
La grande majorité des familles d’immigrés ont adopté les standards réunionnais en termes de fécondité : 83 % de ces familles ont moins de 3 enfants.
Une intégration par la mixité des couples
Les hommes ou les femmes immigrés ont choisi majoritairement un ou une compagne non immigré(e).
Aussi actifs que les autres Réunionnais, les immigrés subissent plus souvent le chômage
Avec un taux d’activité de 65 %, les immigrés se portent sur le marché du travail comme l’ensemble de la population réunionnaise (66 %). En revanche, ils accèdent moins souvent à un emploi et se retrouvent plus souvent au chômage.
Mais lorsqu’ils travaillent, ils occupent des emplois plus qualifiés
Les chefs d’entreprises, artisans commerçants, les cadres et professions intellectuelles supérieures sont plus nombreux chez les immigrés actifs que dans la moyenne des Réunionnais. »