La précarité des emplois dans la Fonction Publique va mobiliser mardi 10 octobre. Les agents des services publics seront en grève à l’appel de l’intersyndicale regroupant la CFDT, la CGTR, FO, la FSU, UNSA et Solidaires. Un mouvement national.
A La Réunion, l’intersyndicale protestera contre ce qu’elle appelle les « mesures inefficaces et profondément injustes et qui surtout ne contribueront en rien à la qualité du service public. »
Les syndicats s’alignent ainsi sur des revendications communes qui portent sur leur refus de voir le gel des salaires, contre le rétablissement du jour de carence, le projet de suppression de postes et contre la hausse de la Contribution Sociale Généralisée.
A l’inverse, ils proposent un plan de rattrapage en nombre de postes pour La Réunion, pour la création d’emplois statutaires, un nouveau plan de titularisation et aussi le maintien du statut général et des statuts particuliers.
« Ces mesures démontrent, s’il en était besoin, à quel point les promesses de campagne du candidat Macron étaient un leurre. Elles vont conduire à une baisse supplémentaire du pouvoir d’achat des agents de la Fonction Publique », déclare Pierrick Ollivier (CGTR) au nom de l’intersyndicale.
Inquiet, le secrétaire départemental de la CGTR Finances publiques ajoute : « les emplois précaires sont de plus en plus nombreux dans la Fonction Publique, particulièrement à la Réunion (État, Territoriale, Hospitalière) et les emplois statutaires sont de moins en moins accessibles. Il est donc clair que se prépare une remise en cause de l’emploi statutaire dans la Fonction Publique. »