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Les foetus fortement exposés aux phtalates auraient un QI inférieur

Selon une étude américaine publiée dans la revue scientifique Plos One, les cerveaux des  enfants exposés in utero à des niveaux élevés de phtalates, des substances chimiques présentes dans de nombreux produits de grande consommation, ont un quotient intellectuel (QI) en moyenne plus bas que les autres. Les chercheurs de l’université de Columbia (New York), […]

Ecrit par SI – le jeudi 11 décembre 2014 à 17H50

Selon une étude américaine publiée dans la revue scientifique Plos One, les cerveaux des  enfants exposés in utero à des niveaux élevés de phtalates, des substances chimiques présentes dans de nombreux produits de grande consommation, ont un quotient intellectuel (QI) en moyenne plus bas que les autres.

Les chercheurs de l’université de Columbia (New York), ont suivi 328 femmes et enfants. Ils ont mesuré dans l’urine des futures mamans au troisième trimestre de leur grossesse les niveaux de quatre phtalates (DnBP, DiBP, di-2-ethylhexyle et diéthyle), des plastifiants présents dans les rouge à lèvres, les vernis à ongles, les savons ou encore les textiles imperméables ou vinyles et leur effet sur le QI.

À l’âge de 7 ans, le QI des enfants a été testé. Ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées de phtalates DnBP et DiBP avaient un QI de 6,6 à 7,6 points plus bas que ceux qui avaient été en contact avec des niveaux plus faibles.

Comme le souligne le professeur de médecine environnementale à l’Université de Columbia, Robin Whyatt, qui a dirigé les travaux, une réduction de cette ampleur « peut avoir des conséquences notables pour le succès scolaire et le potentiel professionnel ».

Pour autant, comme le rappelle le rapport,  ces taux n’étaient pas inhabituels et étaient dans les limites de ce qui est constaté au niveau américain par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

En effet, comme l’explique Pam Factor-Livtak, professeur adjointe d’épidémiologie à l’Université Columbia, « partout aux Etats-Unis, les femmes enceintes sont exposées aux phtalates de manière quasi quotidienne dont un grand nombre à des niveaux similaires à ceux mesurés chez les sujets de l’étude ».

 

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