Revenir à la rubrique : Société

Les filières parallèles, le point noir des filières REP

Le SICR (Syndicat de l’Importation et du Commerce Réunion) a organisé ce vendredi son 2ème colloque sur les filières REP (Responsabilité Elargie du Producteur). A l’origine de la plupart des filières existantes à la Réunion, le SICR croit au potentiel de ces filières structurées, à leur capacité à créer de la valeur ajoutée et à […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 13 octobre 2014 à 12H46

Le SICR (Syndicat de l’Importation et du Commerce Réunion) a organisé ce vendredi son 2ème colloque sur les filières REP (Responsabilité Elargie du Producteur). A l’origine de la plupart des filières existantes à la Réunion, le SICR croit au potentiel de ces filières structurées, à leur capacité à créer de la valeur ajoutée et à devenir pourvoyeuses d’emplois.

Le SICR, soutenu par ses partenaires à l’instar de l’Ademe, espère que la Réunion pourra initier, à travers un nouveau modèle de croissance, une économie dite « circulaire ». « Il s’agit d’un système d’échanges et de production qui vise à accroître l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement« , explique-t-on au syndicat.

Même s’il reste encore beaucoup de progrès à accomplir en matière de traitement des déchets, son président, Frédéric Foucque, est satisfait de voir la progression faite dans les collectes opérées par les « éco-organismes »: +67% dans le domaine des piles, +33% pour les batteries, +18% pour les lampes, +16% pour les pneus et +5% pour les DEEE.

La question des marchés parallèles a largement été évoquée lors de ce colloque. Et le premier moyen d’éviter ce type de réseaux destructeurs pour l’économie et l’environnement est « l’effort d’information et de sensibilisation auprès du grand public« , a souligné Nicolas Imbert, directeur exécutif de Green Cross France et Territoires.

Les intervenants, représentants d’entreprises spécialisées dans le traitement de déchets spécifiques (pneu, batterie, lampes…) ont fait valoir la nécessité de fédérer, de s’unir face à cette « concurrence déloyale », cette économie souterraine qui freine le développement de ce secteur et plombe son économie. Si certaines filières sont déjà bien organisées, d’autres mériteraient d’être mieux structurées. Reste enfin à porter d’autres projets d’éco-organismes car les besoins ne manquent pas. Pour cela, les acteurs appellent les autorités à passer la vitesse supérieure…

Le SICR et ses partenaires entendent prendre un nouveau cap. Une nouvelle feuille de route devrait émerger des rencontres de ce jour pour les 5 années à venir. L’arrivée du « cluster » Green Cross France et Territoires est également très attendu par les acteurs du secteur.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Découvrez les prix des carburants au 1er avril

Le prix du Gazole baisse de trois centimes au 1er avril. Celui du Sans plomb reste stable. Le soutien financier des collectivités permet aussi de maintenir le gel du prix de la bouteille de gaz à 15 euros.

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.