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Les entreprises ont désormais le choix entre un mauvais procès et une bonne médiation

La Chambre de commerce et d’industrie, les magistrats de l’Ordre judiciaire, l’Ordre des avocats et plusieurs autres partenaires, ont inauguré le Centre de médiation océan Indien (CMOI) à destination des professionnels. L’objectif : consacrer plus de temps à l’activité et moins aux conflits…

Ecrit par Jismy Ramoudou – le vendredi 27 novembre 2009 à 06H39

Le Centre de médiation de l’océan Indien a défini deux niveaux de médiation : le litige à moins de 15.000 euros et celui de plus de 15.000 euros. Si les frais de saisine du centre (200 € HT) ne changent pas, les honoraires ne sont pas les mêmes.

En cas de litige à moins de 15.000 €, l’intervention d’un médiateur coûtera 650 € HT (pour deux rencontres d’une durée variable d’une heure à trois heures). Si le conflit excède les 15.000 €, la médiation sera payée 850 € (pour trois rencontres d’une durée variable de deux à cinq heures).

“La médiation, c’est une amélioration de la qualité de la justice. Nous proposons une solution différente de celle habituelle et traditionnelle. La médiation permet aux diverses parties de choisir la décision qui pour elles, présente le plus d’intérêt”, explique Jean-François Gabin, Premier président de la Cour d’appel de Saint-Denis.

Selon Philippe Tardivel, délégué régional des professionnels de la médiation, la médiation a plusieurs avantages surtout par rapport à un procès : “La rapidité, la simplicité, le coût qui est relativement peu élevé, et également le fait que le caractère confidentiel de la médiation permettra de trouver des solutions pratiques aux intérêts communs qui peuvent surgir à cette occasion”.

“Il vaut mieux un bon arrangement qu’un mauvais procès”, a confirmé Eric Magamootoo, président de la Chambre de commerce et d’industrie. “Un procès en justice, ce sont des procédures interminables et à répétition avec les appels. Le plus important, c’est que la médiation permet de réduire les tensions dans un contexte socio-économique fragile”.

Michel Bidois, bâtonnier au barreau de Saint-Denis, espère que cette méthode de résolution de conflits, va continuer à se développer. “C’est une culture à acquérir comme c’est déjà le cas dans d’autres pays. Tout près de nous à l’île Maurice, la médiation est entrée dans les mœurs”.

 

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