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Les enseignants du lycée Patu de Rosemont en grève illimitée

Les enseignants du lycée professionnel Patu de Rosemont, soutenus par ceux du lycée de Bras-Panon soit plus de 80 enseignants, ont reconduit aujourd'hui leur grève, cette fois annoncée comme illimitée. Ils protestent contre la suppression du statut de ZEP (Zone d'éducation prioritaire) de l'établissement, ce qui implique moins de moyens, autant financiers qu'humains, alors que la situation socio-démographique du Bassin Est n'a elle pas changé.

Ecrit par Karine Maillot – le mardi 23 février 2010 à 16H53

Les enseignants du lycée professionnel Patu de Rosemont, accompagnés des enseignants du lycée professionnel de Bras-Panon, se sont rendus ce matin au forum des métiers qui se tient actuellement sur la place de la Foire de Bras-Panon. C’est là que les collégiens du Bassin Est ainsi que les parents viennent s’informer sur l’orientation éventuelle en lycée professionnel. « On voulait montrer qu’on était toujours là et qu’on proteste contre cette décision arbitraire », regrette Julie Pinelli, enseignante, qui évoque la suppression du statut de ZEP (Zone d’éducation prioritaire) à son établissement.

« Il n’y a eu aucune consultation du corps enseignant sur cette décision (…). On a voulu alerter la population », insiste-t-elle, et « profiter du forum pour leur faire part de ce qu’implique que l’établissement ne soit plus classé en ZEP (…). On est en zone d’urbanisation sensible à Saint-Benoît. Notre contexte socio-démographique est toujours le même qu’au moment où l’on a instauré le statut de ZEP à l’établissement. Il n’y a donc pas de raison qu’on nous supprime ce statut », assure Julie Pinelli.

Ce changement, décidé par le Rectorat, implique des suppressions de moyens, dont le montant est jugé « opaque » par l’enseignante, et du privilège d’un effectif moins important dans les classes. Cela implique également l’abrogation « d’un meilleur encadrement en terme de surveillants et de conseillers d’éducation, d’infirmières et d’assistantes sociales ainsi que des aides prioritaires pour monter des projets ». Pour Julie Pinelli, le Rectorat « va mettre ces moyens là ailleurs. Mais notre situation n’a pas changé, loin de là. Il n’y a donc aucune raison qu’on nous enlève ce peu de moyens ».

 

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