Les responsables de cette tragédie doivent être condamnée pas seulement dénoncée
Le 29 mai grand tapage, té i manke tambour ek trompèt, on allait voir ce qu’on allait voir sur Réunion 1ère, un documentaire suivi d’un grand
débat sur les enfants de la Creuse. N’aurait-il pas valu mieux annoncer « grand débat sur les enfants réunionnais déportés dans cette région
française » – où le froid sévit presque toute l’année, un département quasi sinistré, en déficit de population. Comme pour l’esclavage, Debré et son BUMIDOM n’ont – ils pas voulu, silencieusement, déporter nos enfants pour servir d’étalon au repeuplement de cette région quasi sinistrée en population ??
De grand débat, il n’y en a pas eu, un débat, grand ou petit exigeait un échange, ce qui ne fut pas le cas. C’est regrettable, Cà était davantage une opération de masochisme, de pleurnicherie, de fé pitiyé. Les participants semblent avoir été invités pour la galerie et faire le tas, ce que certains ont refusé. Il y a eu la dénonciation d’un fait, pas si inconnu que çà – Depuis 4 ou 5 ans on en parle. Les présents dans l’amphithéâtre du Conseil Général étaient des initiés, déjà au parfum de ce drame vécu par ces enfants dit de la Creuse. Il y a eu dénonciation de ce crime de déportation, mais pas de condamnation alors que les responsables sont connus, bien que certains se défaussent sur M. Debré, ils se camouflent Il ne faut pas uniquement voir les responsables apparents, à savoir le BUMIDOM et le CNARM de M. Debré, sa maison de la Réunion de la rue Gauthey supervisé par un officier de renseignements généraux – Un directeur qui chassait les enfants de la Réunion venus chercher
hébergement quand ils étaient à la rue – après avoir été rejeté à 18 ans des familles adoptives – qui ne percevaient plus d’allocations familiales pour eux.
Les enfants de « la Creuse »peuvent paraître comme un détail. La déportation des fils et filles de la Réunion a commencé bien avant les années 60. Un an après la loi scélérate de la départementalisation de 1946. Il y a eu le BDPA qui déportait les réunionnais vers Mada- la Sakay. Donc déjà en 1947, les politichiens de l’époque avaient décrété qu’il y avait trop de moune à la Réunion, et ils continuent le scandale aujourd’hui. Les caniches locaux du colonialisme ont entrepris de dépeupler la Réunion, surtout des kafs, malbars et de pti yab pou fé rante zorèy à la place. Cela dure depuis plus d’un demi siècle avec le statut néocolonial imposé à notre pays.
Les enfants de la Creuse c’est la tête de l’iceberg – qui ne dit pas son nom. Il y aurait trop de population à la Réunion, mais dans le même temps il fallait fournir aux entreprises Brandt, Simca Chryler, la SNCF la RATP, les PTT, une main d’oeuvre pas trop cher, et nos enfants ont été cette main
d’oeuvre, ou bonnes à tout faire !!! jusqu’au lit chez les patrons français,
Pour répondre aux besoins de main d ‘oeuvre de ses entreprises, la France a aussi déporté des autres colonies, des Antilles qu’au Vietnam. En 1939, plus de 20 000 vietnamiens ont été capturé, déporté en France pour travailler dans les usines d’armement et planter du riz en Camargue
(http://www.immigresdeforce.com/immigr-s-de-force). L’Etat français reste un prédateur des populations colonisées.
A part la conscription de jeunes gens pour servir de chair à canon dans les guerres coloniales ou européennes, il n’y a pas eu de déportation de jeunes réunionnais.
La départementalisation, un attentat contre la réunionité des réunionnais. Rendons à César ce qui est à César, le statut assimilationniste est l’oeuvre de la clique des pseudo-communistes, des francs maçons avec la complicité bienveillante d’un De Gaulle qui entendait sauvé le dernier confetti de l’Empire colonial de l’océan indien.
Les chantres de la départementalisation de 46, les pseudo communistes du CRADS, descendants pour certains d’esclavagistes qui jacassaient le 16 mars 46 à l’ Assemblée Constituante déclarant « nous ne connaissons pas de profondes différences qui existent entre nos populations ( konmsi nou té sé sujets) et celle de la métropole. Il n’y a, en effet chez nous aucun problème linguistique, culturel ou national ».
Arrivé jusqu’à à nier les mauvais traitements infligés aux esclaves… Aujourd’hui ils se défaussent sur M. Debré en masquant leur responsabilité. En tant que départementalistes, Ils sont autant coupables que M. Debré avec son BUMIDOM.
D’avance, j’accepte de me faire traiter d’anti-communiste, comme d’autres camarades l’ont été avant moi, je suis un patriote réunionnais, communiste au sens noble du terme, pas vergèsien ni affairiste ni corrompu.
Le 31 05 2013
J. Claude Barret du LPLP/MAR
