Les élus écologistes de Saint-Paul ont dressé, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, le bilan de la mandature qui s’achève dans quelques mois, et donné quelques pistes concernant les perspectives de développement de la commune.
Pour Europe Ecologie Les Verts (EELV), le travail accompli est satisfaisant. Un travail qu’ils espèrent continuer en 2014, alors que des négociations sont actuellement en cours entre Huguette Bello (PLR) et les Verts concernant la constitution de la liste pour les municipales.
Pour Jean Erpeldinger, adjoint à l’environnement et aux politiques de développement durable, des actions ont été menées dans le domaine de l’eau et de l’environnement ou encore de l’amélioration du cadre de vie. L’écologiste cite notamment la « mise aux normes de l’assainissement collectif avec raccordement de plusieurs quartiers » ou encore le « passage en régie publique de la gestion de l’eau potable« . Pour le prochain mandat, l’adjoint souhaiterait mettre en place, notamment, un tarif social de l’eau.
Pour améliorer le cadre vie, il rappelle que la municipalité a lutté « contre la présence de VHU (Véhicules hors d’usage), les parcelles insalubres et les dépôts sauvages » une action qui s’est traduite « par des mises en demeure et des verbalisations« , souligne Jean Erpeldinger.
Pour la prochaine mandature, dont ils espèrent faire partie, Europe Ecologie Les Verts met l’accent sur l’éducation. Nila Minatchy et Charles Moyac soulignent que « les écologistes défendent de longue date la promotion des langues régionales. Lever les tabous concernant la langue créole, éveiller les tout-petits à la culture et à la connaissance de leur milieu nous apparaît comme primordial. La perspective des prochaines élections est pour nous, écologistes, l’occasion de réaffirmer le bénéfice de ce bilinguisme pour mieux s’approprier chacune des deux langues et de restaurer l’estime de soi chez l’élève« .
Nila Minatchy et Charles Moyac défendent également l’idée de « généraliser des dispositifs de lutte contre l’illettrisme, comme les classes-passerelles« .