Les électeurs de Gino valent-ils peanuts ?
Tout le monde se souvient des municipales de 2008 à Saint-Denis. Gino Ponin Ballom, promis injustement par les sondages à un médiocre score, sort du diable vauvert et enregistre un encourageant et très prometteur 8,39%. Malheureusement, cet homme profondément attaché aux valeurs de droite a décidé, pour des raisons que je ne comprendrai jamais, de […]
Ecrit par zinfos974 – le jeudi 20 mars 2014 à 09H56
Tout le monde se souvient des municipales de 2008 à Saint-Denis. Gino Ponin Ballom, promis injustement par les sondages à un médiocre score, sort du diable vauvert et enregistre un encourageant et très prometteur 8,39%. Malheureusement, cet homme profondément attaché aux valeurs de droite a décidé, pour des raisons que je ne comprendrai jamais, de se rallier à Gilbert Annette et donc de lui offrir la mairie. On ne refera pas l’histoire mais je suis sincèrement convaincu que sans ce ralliement de dernière minute, René-Paul Victoria serait maire et nous aurions déjà notre Pôle Océan.
Mais voilà, cette analyse n’est par partagée par Joël Périgaud, directeur de cabinet de Gilbert Annette, qui confiait dans un article paru en février 2013 dans le magazine l’Express à propos des électeurs de Gino : «C’était le prix pour être élu et appliquer notre programme ; dans les faits ils ont compté pour peanuts». Dans une même phrase, le sieur Périgaud reconnaît d’un côté qu’il devait s’allier pour gagner, mais paradoxalement, que cette alliance ne servait à rien puisque les 8,39% de Gino comptaient pour des cacahuètes. Niveau clarté, on aura connu mieux ! Mais rien d’étonnant venant d’un directeur responsable de la faillite de l’Arast propulsé subitement directeur de cabinet de la plus grande commune d’Outre-mer.
Donc en résumé, pour Gilbert Annette et ses colistiers, les 3 876 Dionysiens qui ont soutenu Gino Ponin Ballom comptent pour des cacahuètes. C’est donc cela le respect de la voix des Dionysiens ? Après avoir marchandé, et gagné le trône de la mairie, on oublie donc la considération pour les Dionysiens ? Et bien, Monsieur Annette, nous verrons combien de «cacahuètes» voteront pour vous le 23 mars.
Loïc PA