Deux rencontres majeures sur la pêche sont au programme cette semaine dans notre département : la 28ème réunion des responsables des opérations de surveillance de pêche des pays de la région et la 1ère conférence régionale des directeurs de la pêche de huit pays (Comores, France-Réunion, Kenya, Maurice, Madagascar, Mozambique, Seychelles et Tanzanie). Ces rencontres régionales sont organisées par la Commission de l’océan Indien en collaboration avec la préfecture de la Réunion et la direction de la mer.
« Nous avons tenu à associer, pour la première fois, le Kenya, la Tanzanie et le Mozambique pour ces rencontres », explique Harijohnse Razaka, chargé de mission de la COI. « Etant donné qu’ils sont les voisins les plus proches géographiquement de nos Etats membres, il nous est apparu pertinent de les impliquer dans la coordination et la concertation régionale », poursuit-il. Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS Réunion, y voit « l’opportunité de montrer aux pays voisins la complémentarité d’une structure unique qui allie surveillance maritime et sauvetage en mer », ce que propose le CROSS.
Cette conférence est une importante opportunité pour les Directeurs des pêches de la région océan Indien d’examiner ensemble les questions liées à la gestion des pêches et leurs enjeux. Pour cette première édition, les thèmes de la gouvernance, de l’aménagement des pêches, du suivi-contrôle et surveillance des pêches sont à l’ordre du jour.
Des programmes transversaux pour concrétiser ces échanges
En marge de cette conférence, l’Unité de Coordination Régionale de la surveillance des pêches s’est aussi réunie pour la 28ème fois afin de renforcer la cohérence des actions menées dans la région en terme de surveillance de la pêche.
Il faut savoir que pour appuyer ses cinq Etats membres (Comores, France pour la Réunion, Maurice, Madagascar et Seychelles), la COI a développé depuis quatre ans un programme régional de surveillance des pêches (PRSP) et depuis un an un programme régional de développement de la pêche pour la région de l’Afrique orientale, Australe et de l’océan Indien. Ces deux programmes, d’un coût de 33 millions d’euros, sont financés par l’Union européenne.
Beaucoup de défis perdurent encore pour notre région mais le potentiel est énorme puisque la région océan Indien est la troisième plus grande du monde océanique.