Après plusieurs reports, les parlementaires voient pour la première fois leur déclaration d’activités et d’intérêts être rendues publiques ce 24 juillet par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, qui les publiera sur son site.
Chaque parlementaire a vu ses activités professionnelles parallèles, ses détentions d’actions de sociétés, de bénévolat, être analysées par la Haute autorité. Le fait d’omettre de déclarer une partie substantielle de ses intérêts est passible d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, qui peut être assortie d’une inéligibilité.
Ces déclarations (dont voici [un exemplaire vierge]urlblank:http://www.hatvp.fr/files/Declaration_interets.pdf ) précisent aussi les activités de leurs conjoints, l’identité de leurs collaborateurs parlementaires et les autres activités professionnelles de ces derniers.
Comme expliqué par Le Parisien, « certaines professions très rémunératrices comme les avocats d’affaires, conseils, professions libérales et médicales vont se retrouver sous les projecteurs, à droite comme à gauche ».
La publication fin juin des déclarations de patrimoine et d’intérêts des membres du gouvernement avait ébranlé le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, rappelé à l’ordre pour avoir sous-évalué des biens immobiliers.
