Les avions en partance et à destination de La Réunion n’empruntent pas de couloir aérien à risque. C’est le message délivré par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile de l’océan Indien.
Le 17 juillet, 298 personnes ont trouvé la mort dans le crash de la Malaysia Airlines probablement consécutif à un tir de missile sol-air au-dessus de l’Ukraine.
La DSAC OI rappelle que les pays survolés par les compagnies aériennes au départ et en provenance de notre île ne présentent pas de danger sur le plan de la sécurité. Si tel avait été le cas, une recommandation aurait été émise par le secrétariat d’état au transport.
Pourtant, ce sont souvent des questions de coût qui guident les compagnies aériennes. Questionnés ces derniers jours dans la presse internationale, de nombreuses compagnies aériennes expliquent par exemple survoler régulièrement des pays sensibles comme l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak ou de l’Egypte.
C’est l’altitude de croisière des avions civils qui laisse à penser que la sécurité des passagers est assurée, en volant à une altitude supérieure à 30.000 pieds. Seulement c’était pourtant le cas du vol MH17 il y a cinq jours.
Pays à risque ces dernières années, la Lybie n’est plus survolée par les avions des compagnies desservant La Réunion. Egalement soumis à des tensions internes, l’Egypte est survolée mais son armée n’est pas engagée dans un conflit contre un pays voisin.
La zone survolée par le MH17 qui s’est crashé jeudi dernier n’était pas interdite de couloir aérien. Avant ce crash, d’autres compagnies, dont Air France, Lufthansa ou Delta, avaient emprunté ce même couloir.
L’organisation européenne d’harmonisation du trafic aérien, Eurocontrol, a depuis annoncé rejeter désormais tous les plans de vol comportant les routes aériennes survolant l’Est de l’Ukraine.