Les présidents et représentants des compagnies aériennes de l’Indianocéanie ont signé, ce 21 septembre, l’accord portant création de l’Alliance Vanille.
Le lancement a eu lieu à Antananarivo lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel de Iavoloha sous le haut-patronage de Hery Rajaonarimampianina, président de la République de Madagascar, et sous l’égide de Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI).
Au travers cet accord, Air Austral, Air Madagascar, Air Mauritius, Air Seychelles et Air Inter-Iles l’Union des Comores affirment leur volonté de coopérer pour améliorer significativement la connectivité aérienne régionale. Dans les faits, les membres de l’Alliance Vanille collaboreront, entre autres, dans les domaines des ventes, de la promotion, de la formation, de la fidélisation. Ils s’engagent également à assurer l’attractivité des tarifs.
« l’histoire retiendra ce saut qualitatif » qui fait de l’Alliance Vanille « une formule intelligente pour nos îles, des emplois pour nos îles et une source de recettes en devenir », a déclaré le président de la République malgache.
« Nous sommes tous convaincus que le renforcement de nos liaisons aériennes est un moteur, voire un préalable, au développement économique endogène de notre région », a confirmé Marie-Joseph Malé, Pdg d’Air Austral et président de l’Alliance Vanille. Rappelant le rôle catalyseur de Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, jusqu’à la signature de cet accord, Marie-Joseph Malé a insisté : « ce n’est qu’un début car nous croyons dans le développement de la connectivité inter-îles et nous le ferons ensemble ».
Particulièrement satisfait de « cet aboutissement », Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, a d’ores et déjà invité les compagnies aériennes à voir plus loin : « notre coopération renforcée aujourd’hui doit annoncer des évolutions encore plus significatives ».
A cet égard, il entrevoit l’opportunité de créer « une compagnie low cost – régionale dans son ADN- qui serait susceptible de drainer au moins 200.000 touristes supplémentaires par an […] et de générer ainsi, selon les calculs des experts, un revenu additionnel de 1,1 milliard de dollars pour le PIB de l’Indianocéanie et 10 emplois nouveaux pour chaque 100 touristes additionnels ».