Depuis hier, nous faisons connaissance avec notre nouveau gouvernement.
Enchanté messieurs-dames !
Des anciens sont restés, de nouveaux sont élus. Bref, il s’agit d’une nouvelle famille recomposée de 16 ministres censés dessiner une stratégie politique cohérente, au côté du velléitaire François Hollande, afin d’amorcer la croissance de la France. Une croissance à laquelle les Français ne croient plus. Monsieur le président, est-ce vraiment une volonté ferme de votre part de redresser notre pays moribond ?
Vous vous affairez à des manigances et stratégies inutiles et préjudiciables pour notre pays. Votre tout Premier ministre ne vous convenait plus ! Ayrault fut valsé ! Et, Valls devint héros ! Nous aurions pu nous arrêter à ce stade, monsieur le président. Cependant, même en présence de M. Valls, le pays continue de périr. Vous ne trouvez aucune solution pour faire face à cette désastreuse conjoncture et vous vous cachez derrière la soi disant incompétence de vos acolytes ministériels. Je vous rappelle que c’est bien vous le donneur d’ordre, le décideur !
Rebelote, alors, avec une nouvelle armée, uniquement pour un plaisir hollandais. Très surprenant, vous choisissez un ex banquier d’affaires à la tête du ministère de l’Économie et des Finances. Pourquoi pas ! Nous espérerons seulement qu’il ne soit pas aussi malin que le populaire Kerviel !
Par ailleurs, après votre récente visite sur notre île, il n’aurait pas été surprenant que vous péchiez dans notre échiquier politique un ministre réunionnais. Je comprends votre omission. Il faut dire que les socialistes, ici, ne sont pas non plus très réactifs.
Et que vont devenir toutes vos promesses de séjour ? Où sont nos élus socialistes réunionnais qui doivent s’efforcer à mettre en applications toutes vos annonces ? Nous connaissons le refrain : vos promesses ne seront pas concrétisées et la faute incombera à l’ancien gouvernement. Vous incarnez une incommensurable passivité à tel point que le moindre effort de votre part pourrait nous surprendre.
Monsieur le président de la République, je conclue sur une profonde inquiétude pour notre pays, notre France. Cessez de jouer la montre. Vous avez une nouvelle équipe derrière vous. Il est temps de faire des miracles car, depuis maintenant deux ans, nous vivons un cauchemar. Nous vous supplions : réveillez vous !
