Ce qu’il restait des cages aquacoles marines en baie de Saint-Paul sont en cours de démantèlement.
Cette intervention signe le dernier chapitre qui a vu la Société aquacole marine (SAM) être mise en liquidation le 14 avril 2013. La SAM n’avait pas retrouvé de repreneur sur une activité qui avait débuté en 2007 pour la production d’ombrines tropicales. La SAM avait elle-même supplanté la société Aquamarine de Bourbon, créée en 2001.
La semaine dernière, un prestataire privé, la société Seanergy, effectuait des repérages des fonds marins au lieu de la concession de la ferme. L’objectif étant d’évaluer l’état de la structure (cages, filets, balisage) exposée, sans maintenance depuis huit mois, à la houle de Bejisa. Après son passage, sept bouées avaient été repérées, échouées, le long de la baie de Saint-Paul, signe d’une dégradation certaine. Mais combien ont dérivé ? La ferme comptait 28 bouées au total. Quant aux cages, trois sont de 12 m de diamètre et deux cages en font 8.
Si le démontage de la structure est en cours, la Direction de la mer – service d’Etat en charge de cette désormais verrue plantée sur le domaine public maritime depuis la liquidation de l’exploitant – n’a pas répondu à nos sollicitations.
Pourquoi, en l’absence de repreneurs, une telle structure qui représentait un danger pour la navigation, n’a-t-elle pas été démantelée à l’approche de la saison cyclonique ? Nul doute que certaines de ces questions déborderont du cadre de la réunion du comité CO4R qui a lieu cet après-midi en sous-préfecture de Saint-Paul.