Le samedi 20 décembre, la ville de Saint-Denis prévoit une conférence débat de Pascal Moignoux, sur le thème du « traitement de la jeunesse dite délinquante au XIXème » à propos de deux pénitenciers de l’époque. Ce spectacle est destiné aux enfants.
Une exposition de tableaux se tiendra rue de Paris, entre la rue Maréchal Leclerc et Place Metz, sur le thème des personnages historiques noirs de La Réunion, dès 16h30.
A 17h, l’animation musicale commencera dans la rue de Metz. Vingt groupes de maloya acoustique se succéderont, avec des percussions et du « moringue« . Les groupes de quartier vont se répartir dans la rue, tout le long de six peintures réalisées par Juanito, un artiste plasticien dyonisien. Les œuvres seront montées en étendard, et évoqueront six anciens camps d’esclaves de la capitale. Les artistes musicaux y représenteront des scènes de vie, et « peindront » des portraits d’esclaves.
Vers 18h30, plus d’une centaine de percussionnistes vont lancer l’appel de la liberté, en descendant la rue de Paris, de la place de Metz jusqu’au Barachois.
Une heure plus tard, un défilé de chars décorés comme à l’époque, où des comédiens et des musiciens évoqueront des scènes de l’histoire. Ils arriveront ensuite sur le grand podium du Barachois, où seront interprétés des textes sur les thèmes de la liberté et du 20 décembre. Un hommage sera également rendu à Arnaud Dormeuil par sa sœur, avec la lecture d’un texte écrit par Eric Asana.
Le feu d’artifice est prévu pour 20h, sur le Barachois. Tisours ouvrira le bal des concerts vers 20h15, suivi à 21h20 de Gilbert Barcaville.
Dès 22h, le groupe 100 limites fera son show. Le chanteur Alex mettra aussi son grain de sel juste après.
Le spectacle va se clôturer avec le groupe Salem Tradition. Emmené par le chant de Christine Salem, le groupe s’exprime dans le maloya à travers des influences musicales des Comores, de Madagascar et de l’Afrique de l’Ouest.
