Onze jours après la démission de Jocelyne Miranville, la 15ème adjointe de Claude Hoarau, en charge du développement durable et du cimetière, les agents d’entretien et les fossoyeurs du cimetière de l’Etang, à Saint-Louis, ont débrayé ce matin. Ces derniers exigent l’amélioration des conditions d’hygiène mais aussi la mise en place des primes de risques, d’astreintes et d’insalubrité.
C’est une ambiance électrique qui se joue, en ce moment, devant le cimetière de l’Etang à Saint-Louis. Sur place, une douzaine d’agents d’entretiens et fossoyeurs expriment leur mécontentement quant à l’inaction, selon eux, de la commune en réponse à leurs revendications et aux courriers adressés à la municipalité les 14 et 30 avril derniers.
Daniel Arthémise, le directeur du service juridique de la commune présent sur place, indique, avec incompréhension, qu’il n’a jamais eu écho de ces correspondances et qu’il ne comprend pas les accusations dont il est la cible. Ceci étant, les journalistes présents sur place n’ont pas manqué d’assister à des discussions animées et électriques alimentées par des employés communaux apparemment proches de la majorité municipale.
Nouvelles tensions entre les hommes de Claude Hoarau et ceux de Cyrille Hamilcaro
Les agents fossoyeurs revendiquent plus d’outils concrets pour prévenir les risques liés à un métier difficile et régulièrement exposé aux microbes et autres bactéries. Alors que ces derniers auraient dû être protégés par une vaccination spécifique depuis longtemps, aucune avancée n’est intervenue sur ce point.
De leur côté, les agents d’entretiens, menacés par d’autres employés communaux venus contester ce mouvement, exigent la mise en application de trois primes en relation avec l’insalubrité, l’astreinte et les risques. Primes qui sont d’ores et déjà appliquées aux agents du cimetière de la Rivière ainsi qu’à un agent du cimetière de l’Etang qui n’a pas manqué de débrayer, par solidarité avec ses collègues.
Le piquet de grève se poursuit actuellement dans un climat de tensions, opposant les hommes du clan de Claude Hoarau et ceux de Cyrille Hamilcaro, et dont la ville de Saint-Louis se serait bien passée.