Le conseiller d’opposition estime les habitants de ce quartier « délaissés ». Pour commencer, l’élu reproche à la majorité de s’être désengagée en mai 2014 du financement du projet, initié par Roland Robert, du Pôle de loisirs et de nature de Dos d’Ane. Ce projet « devait à l’origine structurer le bourg par la création d’un équipement, générateur d’activités et d’emploi », soulève-t-il.
« Le TCO devant le fait accompli a pris la décision de maintenir la mouture initiale du projet et de prendre en charge avec la Région Réunion la totalité du coût financier », poursuit-il avant de questionner sur le financement de la part de la pyramide inversée : « En échange de quoi ? En reniant ses prises de position passées pour la NRL et l’ouverture des carrières ? ».
« Abandon de grands projets d’aménagement »
« A ce jour, le chantier du pôle de loisirs semble être dans un abandon total », regrette-t-il. Alors que cet équipement comprenait un espace aquatique avec piscine, le conseiller municipal condamne : « En 2012 Vanessa Miranville demandait la réalisation des projets de piscine Moulin joli et Dos d’âne le plus rapidement possible, et en 2014 [elle] annonce l’abandon de plusieurs grands projets, dont celui du skate parc et du centre nautique de Moulin Joli ». Il fustige : « Mais entre la NRL, les augmentations d’impôts, la carrière, maintenant les piscines, les Possessionnais ne sont pas à un revirement près de leur première magistrate ».
Regrettant que depuis l’ouverture du chantier fin 2013, les habitants de Dos d’Ane aient vu leur cadre de vie « gravement atteint », Philippe Robert pointe également du doigt une agence postale fermée pendant 2 ans et rouverte avec une seule agent « sans moyens ni formation adéquate », mais aussi les travaux pour la réfection du réseau d’alimentation en eau potable « qui s’arrêtent bien avant leur village ».