Après la Cité épiscopale d’Albi ce dimanche, les « Pitons, cirques et remparts » de l’île de la Réunion font désormais partie des sites naturels classés au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est cette nuit, vers 2 heures du matin, que la décision est tombée en provenance du Brésil. La Réunion et son Parc national (40% de la surface totale de l’île) deviennent ainsi le 4ème site naturel français à être classé et reconnu mondialement.
Selon un communiqué publié par l’Unesco ce matin, le Parc national de la Réunion se compose des « forêts subtropicales, des forêts tropicales humides et des landes constituant une remarquable mosaïque d’écosystèmes et de paysages visuellement séduisants« . Une grande fierté et satisfaction pour le président et le directeur du Parc national, respectivement Daniel Gonthier et Olivier Robinet, sans compter avec les principaux acteurs qui ont contribué au montage du dossiers parmi lesquels de nombreux scientifiques. Satisfaction encore puisque l’ensemble des vingt-et-un experts du comité du patrimoine mondial a validé l’inscription de l’île sur la liste des biens naturels de l’Unesco.
Désormais, l’île de la Réunion devrait être reconnue mondialement pour sa réserve de biodiversité, ses reliefs et paysages variés et bien sûr ses « Pitons, cirques et remparts », un dossier de 1.500 pages qui a visiblement retenu l’attention et émerveillé les experts. Pour la délégation réunionnaise présente à Brasilia, c’est une véritable réussite après plus de trois années de travail de remise en question et de doutes. Après le maloya, les pitons, cirques et remparts donnent donc de la voix sur la planète. La patience aura fini par l’emporter…