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Les Jeunes agriculteurs Outre-mer se rendent à Bruxelles

Le syndicat Jeunes agriculteurs Outre-mer, se rend à Bruxelles du 27 au 29 avril pour réaliser son conseil d’administration. Les objectifs sont de mieux appréhender les rôles et missions des instances européeennes et échanger sur les préoccupations actuelles du secteur: la réforme du POSEI, l’après-quota sucrier en 2017, la nécessité de validation des programmes de […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 26 avril 2015 à 15H00

Le syndicat Jeunes agriculteurs Outre-mer, se rend à Bruxelles du 27 au 29 avril pour réaliser son conseil d’administration. Les objectifs sont de mieux appréhender les rôles et missions des instances européeennes et échanger sur les préoccupations actuelles du secteur: la réforme du POSEI, l’après-quota sucrier en 2017, la nécessité de validation des programmes de développement rural, notamment le FEADER.

Dans un communiqué, les Jeunes agriculteurs Outre-mer affirment: « Pour rappel, Stéphane Le Foll, le ministre de l’agriculture, s’est engagé lors du congrès Jeunes Agriculteurs en juin dernier, à intégrer un volet « installation des jeunes ». Jeunes Agriculteurs Outre Mer demande l’inscription dans le cadre européen de ce volet « installation ». Le seul argument de contrainte budgétaire ne peut être une réponse acceptable lorsque par ailleurs, ce volet « installation » est mis en oeuvre au sein du 1er pilier de la Politique agricole commune pour les jeunes agriculteurs exerçant le métier en Europe continentale ».

« On ne peut pas envisager l’avenir de l’agriculture sans une politique ambitieuse et volontariste pour accompagner et optimiser l’entrée dans le métier de jeunes », explique Jean-Hubert François, secrétaire général de Jeunes agriculteurs Outre-mer.

Des jeunes qui se sentent parfois abandonnés, comme la délégation de Jeunes agriculteurs de Mayotte, qui s’était, en janvier dernier, introduite au sein du Conseil départemental à Mayotte pour asperger le président, Daniel Zaïdan, de purin de zébu (urine et fumier). Ces quatre jeunes avaient été soutenus par le syndicat, qui avait expliqué: « Ce geste montre l’extrême détresse de ces responsables syndicaux, agriculteurs de profession, qui donnent de leur temps, énergie et ressources personnelles pour une cause : celle de l’installation des jeunes agriculteurs, condition sine qua non pour que l’agriculture se professionnalise, se développent et le territoire mahorais avec ».

Ils ont d’ailleurs récemment été condamnés à 120 heures de travail d’intérêt général à effectuer en 18 mois.

 

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