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Les Avirons : Cyberprédateur sexuel ? Juste un immature inconscient

La nature vous joue parfois de ces tours pendables ! Ainsi ce « gamin » d’à peine 16 ans, un mètre soixante à tout casser, qui se dandine nonchalamment en direction de la barre. On apprend vite que Patrick Laval, âgé de 32 ans, souffre d’un important retard de développement. Malheureusement pour lui, ce retard n’est pas […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 06 mars 2015 à 15H30

La nature vous joue parfois de ces tours pendables ! Ainsi ce « gamin » d’à peine 16 ans, un mètre soixante à tout casser, qui se dandine nonchalamment en direction de la barre. On apprend vite que Patrick Laval, âgé de 32 ans, souffre d’un important retard de développement. Malheureusement pour lui, ce retard n’est pas que physique. Son mental n’a pas eu plus de chance et il vit d’une AAH (allocation adulte handicapé) de 50 %.

Entre les mois de juillet et août 2013, des jeunes filles du collège des Avirons se mettent à recevoir des mails très peu équivoques : propositions d’attouchements, de copulations diverses et variées, voire des menaces d’agressions sexuelles et de viols. C’est un employé de la cyberbase des Avirons qui découvre le pot-aux-roses en remarquant les agissements de Patrick.

Ce dernier, effectivement « léger » des neurones, a oublié de clôturer son écran en partant, ce qui met l’employé devant les messages du « prédateur sexuel ». Ni une ni deux, il avertit la gendarmerie et l’homme est entendu.

Devant les enquêteurs comme à la barre, il nie ou tente maladroitement de se défausser.

« i[Les gendarmes ont tenté de faire pression sur moi… Je suis à peine lettré… Je suis handicapé mental… Je n’ai rien fait de mal, j’ai joué et je suis parti… Je n’ai jamais parlé de sexe moi !!]i »

Il a eu une enfance normale et les psychologues le jugent « moyennement » déficient mental.

La substitut Tanguy a admis la difficulté de juger un tel cas malgré la culpabilité indubitable de l’homme (de l’enfant ?) et préconisé une peine d’avertissement en souhaitant qu’il la comprenne.

Si cette affaire pouvait prêter à sourire, Me Raffi a lui pris la chose très au sérieux.

« i[Il faut se méfier des messieurs fréquentant les cybercafés ! Mon client souffre d’oligophrénie, à savoir que c’est évidemment un déficient mental. Il est, comme beaucoup, complètement désorienté devant ce qui se présente comme un esclavage communicatif. Sa dangerosité n’est pas évidente, lui qui n’a jamais eu de relation sexuelle, qui n’a même jamais eu de petite amie. Il faut le soigner, c’est tout]i ».

Avant de nous délivrer un de ces cours de sémantique dont il a le secret, notamment entre les subtiles différences à opérer entre pédophilie, pédérastie et homosexualité ; plus, pour la route, une tentative d’incursion en alchimie pour expliquer comment l’or pouvait devenir du bronze ! Bref, du Raffi.

La cour a entendu l’avocat des causes surprenantes (farfelues ?) : un mois avec sursis.

 

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