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Les 7 députés de la Réunion se réunissent en collectif et interpellent le gouvernement sur la crise de la canne

Afin de mieux défendre les intérêts de la Réunion, les sept députés de l’ile ont décidé de créer le Collectif des Députés Réunionnais, passant ainsi outre leurs divergences politiques. Selon Ericka Bareigts, « nous souhaitons avancer, au-delà des clivages partisans, au service de l’intérêt général ». La première action du Collectif va en faveur de la filière canne/sucre/énergie. […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 07 juillet 2017 à 01H06
Afin de mieux défendre les intérêts de la Réunion, les sept députés de l’ile ont décidé de créer le Collectif des Députés Réunionnais, passant ainsi outre leurs divergences politiques.

Selon Ericka Bareigts, « nous souhaitons avancer, au-delà des clivages partisans, au service de l’intérêt général ».

La première action du Collectif va en faveur de la filière canne/sucre/énergie. Les élus souhaitent être reçus le plus rapidement possible par le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, pour évoquer le conflit en cours.

Dans un communiqué, ils estiment que le climat de tension actuel « risque de porter préjudice à l’ensemble de la filière et aux 18.000 emplois qu’elle représente ».

Le courrier, également adressé à la ministre des Outre-mer Annick Girardin, ajoute que « l’avenir de la filière canne-sucre-énergie dépend non seulement d’une mise en valeur plus systématique des produits de la canne, mais aussi une juste répartition des revenus qui en découleront ». 

Les élus soulignent par ailleurs que « l’enjeu est de finaliser la nouvelle convention canne afin que les acteurs de la filière soient en mesure de faire face » à la suppression, en octobre 2017, des quotas sucriers et des prix garantis par l’Union européenne.

« Il est urgent que le comité paritaire de la canne et du sucre (CPCS) puisse à nouveau se réunir afin que soit relancé le processus de négociation », concluent les sept députés, estimant que le climat de tension actuel « risque de porter préjudice à l’ensemble de la filière et aux 18.000 emplois qu’elle représente », mais aussi de « paralyser l’ensemble de la société réunionnaise ».

 

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